l'abandon est une preuve d'amour.

Apparemment Satan n'avait pas le projet de dormir, ni de le laisser tranquille. Il aurait du le savoir, mais il pensait qu'il désirait se reposer un peu. Son rire ne laissa rien paraître de ses intentions, son corps allait sûrement en faire les frais, il n'était d'ailleurs pas contre.
Pour commencer son prince s'attaquait à ses petits bouts de chair, ne demandant qu'à se redresser fièrement. Konvealen porta ses mains à sa bouche, il ne voulait pas qu'il l'entende, c'était trop gênant. Mais il n'y pouvait rien y faire, ça devait sortir, c'était trop sensuel.

-Tu devrais savoir que la luxure est l'un des piliers d ma nature démoniaque … Tu vas aimer être perverti … Je t'aime, si je te fais mal, tu me le dis: j'arrête.

Comment ne pas fondre devant tant de gentillesse et de bonté à son égard. Il ferait en sorte de ne pas le décevoir, de faire ce que Satan lui demandera, il allait lui apprendre aussi. Mais pour la perversité il ne sait pas encore, peut être par la suite …

L'ange ne visionna plus son amant, que pouvait-il fabriquer? C'est au moment ou il sentit une langue sur son sexe qu'il comprit que cela allait être le début de la fin, et qu'il devrait connaître mille plaisirs dans les bras de son ténébreux prince. Satan jouait de son intimité, la réaction ne se fit pas attendre,. Son membre réagissait aux attentions de son amant, ses frémissements, ses crispations quand les doigts et la langue se faisaient sentir sur lui, puis il se cambrait pour demandait plus. Même s’il avait voulu les retenir, Konvealen ne pouvait rien faire, tout en lui demandait, réclamait à corps et à cris.
Il posa les mains sur la chevelure de Satan, comme pour lui intimer d’aller plus loin. L’ange le voulait en lui et ne faire plus qu’un. Les mots s’échappaient de sa bouche, l’émoi le faisait parler.

-Satan … s’il te … plait … vient … je te veux … je ne peux plus … s’il te plait … je t’aime … vient en moi !!

Sa respiration se faisait plus dur, son corps était à fleur de peau, il savait maintenant que le temps de la jouissance était présente ….

Satan regarda son amant puis il descendit encore un peu.
Oui, la luxure était sa maîtresse : quelques coups de langue et petit Konvealen se dressait fièrement. Satan se redressa. Il écarta délicatement les jambes de son aimé.
Il humidifia ses doigts avec sa salive puis il caressa doucement l’entrée de l’intimité si désirée.

-Tu es si beau… On va y aller doucement.

Satan fit courir ses doigts et sa langue sur les parties les plus tendres de Konvealen.

-Je t’aime.

Je le caresse encore et encore, savourant ce moment avec délice.

-Satan … s’il te … plait … vient … je te veux … je ne peux plus … s’il te plait … je t’aime … vient en moi !!

Satan rit, Konvealen est trop impatient mais lui aussi ne pouvait plus vraiment tenir.
Le Prince Noir entra délicatement un premier doigt dans l’antre chaud voire bouillant de son ange.
Après avoir attendu que Konvealen se décontracte, Satan introduit délicatement deux autres doigts dans l’intimité de son fiancé.
Konvealen tremblait.

-Calme-toi, mon trésor… On va le faire doucement.

Satan embrassa amoureusement Konvealen tout en faisant quelques vas et viens en lui, avec ses mains.
Il enleva enfin ses doigts. Il souleva le bassin de Konvealen puis il se cala devant son intimité.

-Tu es sur de faire ça ? Tu auras quand même mal puisque c’est ta première fois…

Quand Konvealen sentit les doigts entrer dans son intimité, il ne put que se contracter. L’intrusion lui faisait un peu mal, mais surtout il distinguait plus une gêne. La bouche ne Satan lui fit oublier un instant se déplaisir, pour ne plus se concentrer sur ces lèvres. Il aimait beaucoup cette bouche divine, ou elle accomplissait des miracles à en perdre ses sens. Ces doigts bougeaient en lui, lentement et doucement, le mal s’atténuait en même temps, ne lui laissant qu’une vague de chaleur. Le plaisir et le désir se mélangeaient, grandissaient au fur et à mesure. Des gémissements refaisaient leur apparition, Konvealen cambra son corps sous la délectation. Soudain, Satan retira cette main experte, L’ange en fut déçu, il ne savait pas pourquoi il arrêtait aussi vite.
Konvealen leva la tête pour voir ce qu’il se passait. Il vit son prince des ténèbres devant lui.

-Tu es sur de faire ça ? Tu auras quand même mal puisque c’est ta première fois…

Oui il le savait … Enfin il s’en doutait. Mais plus que le mal, il le voulait, lui, en lui. Plus rien ne pourrait l’arrêter, même pas cette douleur dont parlait Satan. Il lui fallait bien en passer pas là et il était prêt à l’acte, comme jamais.

-Rien ne pourra m’empêcher d’être à toi … rien ni personne. Je t’aime et je veux me donner à toi … entièrement. Cette douleur est nécessaire, partageons là ensemble, pour te prouver mon amour.

Du fait, l’ange se redressa un peu et captura les lèvres de son amant. Le baiser était fort, et tendre à la fois. Les bras de Konvealen entourèrent les épaules de Satan, pour s’accrocher. Son cœur battait vite à lui faire mal dans la poitrine. La peur et l’excitation se mélangeaient, très vivace, cependant c’était indispensable qu’il éprouve ce genre de chose pour ressentir tout les bienfaits de l’amour. Et de le graver à jamais dans sa mémoire. Le messager quitta les lèvres de Satan et le regarda droit dans les yeux, on pouvait lire vraiment ce qu'il ressentait au fond de son cœur.

-Prends-moi maintenant mon amour ….

Lorsque Satan entra ses doigts dans l’antre chaud de son ange, ce dernier se contracta avec une petite grimace extrêmement sexy selon le prince.
Il l’embrassa pour le calmer et le rassurer. Le prince bougeait avec une rare douceur. Ces actes furent gémir Konvealen, Satan s’en mordit les lèvres. Son érection devenait douloureuse…
Il retira ses doigts puis il se mit en face du jeune ange.

-Tu es sur de faire ça ? Tu auras quand même mal puisque c’est ta première fois…

-Rien ne pourra m’empêcher d’être à toi … rien ni personne. Je t’aime et je veux me donner à toi … entièrement. Cette douleur est nécessaire, partageons là ensemble, pour te prouver mon amour.

Satan se laissa embrasser avec envie. Il laissa Konvealen passait ses bras autour de lui. Il sentit même le cœur de son amant battre à la chaman.
Konvealen quitta ses lèvres, Satan en grogna de frustration mais il se tait lorsqu’il vit cette lueur de désir purement sexuelle dans les yeux de son amour.

-Prends-moi maintenant mon amour ….

Satan sourit puis il posa sa main sur son sexe dur. Il se caressa un court instant puis il se positionna devant l’entrée offerte de Konvealen.

-je t’aime… je vais y aller doucement…

Satan pénétra doucement le bel ange.
Il soupirait à chaque centimètre d’avancement… dans une dernière ondulation de bassin, Satan arriva au fond de l’intimité de Konvealen.

-Ca va ? J’arrête à tout moment… Tu es si étroit…

Une main passa sur sa verge tendue, un gémissement sortit de sa bouche. Konvealen n'en pouvait plus, il avait surtout hâte que Satan le fasse sien. Quand il le vit, enfin, entre ses jambes, il comprit qu'il ne pouvait plus faire marche arrière, d'ailleurs il n'en avait pas l'intention. Quand il sentit le sexe de son amour buter contre son intimité, l'ange se crispa un peu, puis une douleur vint le frapper. Sur le coup, Konvealen se mordit la lèvre inférieure, dans une belle grimace, ses mains serrèrent les draps pour ne pas crier son mal. Et enfin Satan le pénétra de toute sa longueur et stoppa son mouvement.

Konvealen essaya de reprendre une respiration des plus normales, au fur et à mesure que son torse se soulevait, la douleur se dissipait, pour le quitter au bout d'un instant. Il bougea légèrement, gêné par cette intrusion, subitement une douce sensation lui tenailla les entrailles, arrachant un autre gémissement.

Il plaça ses jambes bien hautes sur la taille de son amant, et mit ses mains sur ses avant-bras. Il se cambra et recommença la même impulsion. Son bassin entama une danse onduleuse pour venir à la rencontre des hanches de Satan, faisant glisser le sexe de son amour en lui. Mais cela n’était pas suffisant, il voulait que la sensation soit plus forte, plus violente et en ressentir tout les bienfaits, même si cela demandait aussi de la douleur.

Sa voix était rauque de désir, il lui intima …

-Bouge s’il te plait mon amour … Je t'en pris ... Vient !!!

Satan pénétra doucement le bel ange.
Il soupirait à chaque centimètre d’avancement… dans une dernière ondulation de bassin, Satan arriva au fond de l’intimité de Konvealen.

-Ca va ? J’arrête à tout moment… Tu es si étroit…

Konvealen ne répondit pas mais il gémit de plaisir. Konvealen enlaça Satan avec ses jambes. Satan s'enfonça un peu plus dans l'antre chaud de l'ange.

-Bouge s’il te plait mon amour … Je t'en pris ... Vient !!!

Satan rit doucement puis il bougea à son tour son bassin dans de long et lents va et viens.
Le Prince Noir embrassa amoureusement son compagnon.

-Tu es trop impatient… Prend ton temps, savoure… Je t’aime petit ange.

Satan embrassa une nouvelle fois Konvealen avant de s’enfoncer un peu plus en lui. Satan poussa un soupire rauque et guttural. La sensation était parfaite… ca faisait tellement longtemps qu’il n’avait plus fait cela avec ce sentiment amoureux…
La dernière fois qu’il l’avait fait c’était avec…
Toujours et encore Tenshi. Satan n’arrivait pas à se l’élever de la tête : il était réellement vivant ? Que lui est-il arrivé ? Trop de questions sans réponses depuis deux cents ans ! Satan était désormais avec Konvealen donc il fallait qu’il arrive à se l’enlever de la tête et passé à autre chose !

Satan fit quelques cas et viens mais la sensation de désir se dissipa à cause de l’ange qui obsédé toutes ses pensées. Le roi soupira puis il se retira doucement de l’antre étroit qui s’était offert à lui.

Satan se plaça au côté de Konvealen puis il décida d’achever le plaisir de l’ange. Il l’embrassa chastement avant de le prendre en main et de le mener doucement vers le Paradis de la luxure.

-Y a des jours comme ça… Désolé d’avoir tout gâché, les paroles de Bélial m’ont trop affecté… Je t’aime Konvea.

Satan caressa encore un long moment le sexe de l’ange même si il avait depuis longtemps lâché sa semence.
Le prince noir se coucha ensuite en prenant l’ange dans ses bras.

-Demain, nous retournerons au palais. Je te présenterais à ma cours et tu seras officiellement le gardien de mon cœur… Mon tendre amour… Demain, mes hommes chercherons dans tout Yami, Tenshi : je veux être sûr de sa survit pour savoir comment gérer tout ça. Je ne veux pas te perdre mais je… tu dois savoir que je n’ai jamais fait son deuil… Pardonne-moi…

Le sexe de Satan est entré dans son antre chaud et étroit. Konvealen respirait avec difficulté tant la sensation fut d'abord douloureuse. Mais elle partit vite aux oubliettes, un nouvel effluve venait de faire son apparition, tout le corps de l'ange fut électrisé par ce contact. Il toucha un point sensible qui l'envoya directement dans les étoiles. Il se sentait flotter, son bassin alla à la rencontre de celui qu'il aimait, l'air d'en redemander encore. Ses mains vinrent s'accrocher aux épaules de son maitre, ses doigts se crispant sur sa peau. Il voulait avoir plus d'union avec lui.
Konvealen vit quelque chose n'allait. Ses élans devaient moins fréquent, la cadence n'avait plus le même rythme. Que lui arrivait-il? Etait-il si gauche pour ne plus avoir envi de lui? Sa poitrine se serra sur le coup de l'émotion. Encore plus quand il le sentit s'éloigner de lui, le délaissant complètement peu après.

-Y a des jours comme ça… Désolé d’avoir tout gâché, les paroles de Bélial m’ont trop affecté… Je t’aime Konvea.

Sans attendre le prince des ténèbres prit en main son sexe, non sans l'embrasser préalablement. De longs va et vient s'ensuivaient, puis plus rapidement jusqu'à la jouissance. Konvealen se déversa sur la main de son amour. La respiration haletante, et les cris poussés pendant cette sollicitude. Reprenant un peu de contenance, l'ange se retrouva dans les bras de son fiancé, il tourna la tête vers lui quand il entendit les mots sortant de sa bouche.
Certes il l'aimait mais venait-il pas de dire que son autre amour était encore présent dans son cœur? Comment dans ses conditions aller se montrer devant tout le haut gratin de la cour? Non ce n'était pas possible tant qu'il y avait encore cette chose néfaste qu'était Tenshi. C'était ce qu'il avait dans son cœur, même s'il ne connaissait pas le prince céleste en personne. Mais grâce à lui, son couple ne pourrait jamais être en osmose. Satan venait de lui prouver cela en ne lui faisant pas l'amour correctement.
Konvealen se redressa vivement, quittant les bras de son aimé.

-Je n'irais pas au palais !! Je ne veux pas être présenté comme tel étant donné que je ne suis pas le seul et unique dans ton cœur … Comment me demander une chose pareil alors que tu penses à un autre en me faisant l'amour … Je serais la risée de tout le monde … Non pas maintenant, c'est trop tôt, tant que tu n'auras pas fait ton deuil.

Konvealen se couvrit le corps avec le drap du lit. Puis il se plaça loin de Satan à l'autre bout de la couche. S'en était de trop pour l'ange, tant de chose s'était passé, et même maintenant ça continuait. Pourquoi s'acharnait-on à ce point sur lui, tout n'était que mal chance depuis son arrivé. A un moment donné il devra rencontrer Tenshi, une explication sera de rigueur.

En fermant les yeux, Konvealen entoura tendrement les épaules de Satan. Les paroles de son amant étaient fortes en justesse. Qui était-il pour avoir ces pensées ? Comment un ange, comme lui, était-il arrivé à ressentir de la jalousie ?
En fait, comme tous êtres de part les mondes, il était tombé éperdument amoureux, et il avait peur de la perdre. Konvealen en venait même à se détester d’avoir oser avoir de tel sentiment contre son prince céleste. En silence, il prit une grande inspiration, comme pour chasser ce maudit moment. Il devait, à présent, faire amande honorable.

-Je suis vraiment désolé d’avoir été si impudent, effronté et même impertinent envers mon prince. J’ai eu peur de vous perdre. J’ai été dépouillé de toute ma raison depuis la venue de Bélial. Ayant retrouvé mes esprits grâce à vous, nous pourrions partir pour le palais, quand dis-tu ?

Doucement Konvealen embrassa Satan sur le front. Sans forcer, il resserra son étreinte, d’une manière possessive.

-Si par malheur, je devais renoncer à toi pour que tu puisses être heureux avec Tenshi alors j’en ferais mon sacrifice. Je n’ai pas le droit de vous séparer, et de le voir à nouveau, va peut être ravivé votre flamme. Je conçois, mon amour, que vous puissiez enfin prétendre au bonheur tous les deux, j’en serais très heureux moi-même, je me retirerais sans heurt. Pour le moment tu es à moi seul, et je tiens à bien profiter de toi.

Konvealen se pencha et captura les lèvres de Satan. Le baisser était tendre, mais juste un peu plus soutenu. Il voulait celer leur amour et chasser les mauvais démons qui lui avaient fait perdre raison

Satan se laissa faire, écoutant tendrement les excuses de Konvealen. Il le comprenait bien: il voyait bien que son amant était véritablement amoureux. Il sourit, il savait ce que c'était d'être attaché à un être à qui on donnerait sa vie.
Le prince soupira quand Konvealen l'embrassa amoureusement avant de le serrer contre lui. Il était bien avec lui, pas de questions pour savoir comment gérer leur relation... Rien.

-Si par malheur, je devais renoncer à toi pour que tu puisses être heureux avec Tenshi alors j’en ferais mon sacrifice. Je n’ai pas le droit de vous séparer, et de le voir à nouveau, va peut être ravivé votre flamme. Je conçois, mon amour, que vous puissiez enfin prétendre au bonheur tous les deux, j’en serais très heureux moi-même, je me retirerais sans heurt. Pour le moment tu es à moi seul, et je tiens à bien profiter de toi.

Konvealen l'embrassa ensuite avec passion. Satan en profita pour se mettre sur son compagnon. Il posa ses mains sur le torse imberbe de ce dernier.

-Non, Konvea... Je n'accepterais pas que tu te sacrifie. Comme je te l'ai dit, personne ne peux nous séparer car nous sommes deux contraires que la nature oblige à réunir pour son propre équilibre. Si j'éprouve encore quelque chose pour Tenshi, c'est à moi seul de trouver une solution juste pour que ni lui ni toi ne souffriez. Et oui, profite de mon âme, de mon corps parce que moi aussi, je veux profiter de toi, mon petit ange.

Satan embrassa à son tour son ami puis il le tira à lui pour une étreinte douce et amoureuse.
Le ventre du prince gronda soudain, il avait faim... Il n'avait rien avalé ni bu depuis le matin. Il fit alors léviter deux robe de chambre en velours, l'une noir, l'autre blanche. Il enfila la première puis tendit l'autre à son amant.

-J'aimerais bien savoir ce que mon cher frère à en réserve... Il se peut qu'il est des fraises, de la chantilly ou de la pâte de chocolat... je me ferais bien un Konvealen à la chantilly... Pas toi?

Satan rit de bon coeur. il était subitement heureux, se sentant léger comme une plume.

-Descendons silencieusement... Lucifel doit dormir avec son petit ange... Lou si je m'en rappelle bien.

Les lèvres de Satan embrasèrent les siennes, Konvealen répondit à son baiser avec toute la passion dont il se savait capable. Il n’avait pas l’intention que tout s’arrête brusquement. L’ange sentit un poids sur lui, il regarda son prince qui s’était allongé sur son corps. Ce contact lui fit du bien, Konvealen sut à cet instant que Satan serait encore avec lui pour le moment.

-Non, Konvea... Je n'accepterais pas que tu te sacrifie. Comme je te l'ai dit, personne ne peux nous séparer car nous sommes deux contraires que la nature oblige à réunir pour son propre équilibre. Si j'éprouve encore quelque chose pour Tenshi, c'est à moi seul de trouver une solution juste pour que ni lui ni toi ne souffriez. Et oui, profite de mon âme, de mon corps parce que moi aussi, je veux profiter de toi, mon petit ange.

Une forte émotion le submergea, jamais de si belles paroles ne l’avaient mis autant en émoi. Cela rassura totalement Konvealen. Ce dernier pressa plus fortement ses lèvres contre celles de son prince et maitre. Il avait confiance en l’avenir, il avait encore plus confiance en son amour de prince. Quand Satan le tira vers lui, l’ange se jeta presque sur son torse viril, il entoura ses bras autour du cou de son amant. Un gargouillis mit fin à cette douce étreinte, ils se séparèrent.
Konvealen fut déçu de quitter cette tendre chaleur, mais fut ravi de voir deux splendides robes de chambre de couleurs différentes. Le prince des ténèbres enfila la noire et tendit la blanche à son ange. Celui-ci la sentit confortable et passa ses mains dessus pour en savourer le fin tissu.

-J'aimerais bien savoir ce que mon cher frère à en réserve... Il se peut qu'il est des fraises, de la chantilly ou de la pâte de chocolat... je me ferais bien un Konvealen à la chantilly... Pas toi?

Satan rit de sa trouvaille pendant que Konvealen prenait une teinte cramoisie. Mais bien vite l’ange imita son prince et éclata de rire.

-Je te suie avec plaisir, en t’entendant parler de nourriture, me donne faim maintenant. Un prince des ténèbres aux fraises n’est pas mal non plus … Je crois que je préfèrerais au chocolat.

Même si Konvealen avait dit cela avec humour, il rougit de plus belle devant sa propre audace, mais aussi par l’image qui lui vint à l’esprit. Il la chassa rapidement en passant à autre chose.

-Oui c’est bien Lou, j’espère qu’il va mieux maintenant. Je sais qu’il sera très heureux avec Lucifel.

Les deux êtres descendirent à l’étage en dessous à pas feutrés.