l'abandon est une preuve d'amour.

Lucifel avait ressentit la présence de Konvealen dans Shizuka no Machi. Il ordonna bien vite au vampire qu’il tenait en ordre les jardins d’aller accueillir le pauvre ange.

Konvealen entra, s’avança puis il glissa à genoux, les mains sur le sol marbré. Son corps fut secoué par de longs sanglots plaintifs et émouvants qui déchirèrent le calme du lieu. Lucifel s’approcha lentement du pauvre ange. Il le prit délicatement dans ses bras.

- Calme-toi… Là, c’est fini… Satan nous reviendra… S’il t’a fait sortir du château, c’est qu’il tient à toi… Qu’une partie de lui est là… Tu es en sécurité ici…

Lucifel continua à le bercer ainsi plusieurs minutes puis il souleva l’ange pour le mener dans sa propre chambre. C’était Konvealen, il pouvait bien dormir avec Lou pendant plusieurs nuits !

Il entra dans la chambre et déposa Konvealen dans le lit. Une assiette bien garnie vola lentement derrière eux pour ensuite atterrir sur les genoux de Konvealen.

-Mange. Je ne veux pas que Satan te récupère en mauvais état. Mon frère viendra surement demain. Mon manoir est le seul endroit où « il » n’intervient jamais… je ne sais pas ce qu’il t’a fait mais… Satan t’aime, j’en suis sûr. La preuve, il t’a « abandonné » pour ta survie…

Lucifel embrassa les cheveux de Konvealen puis avec un geste de la main, il ferma les volets et alluma les lumières.

-Tu es le bienvenu ici jusqu’à bon te semble… Zeus veillera sur toi toute la nuit… Il ne viendra pas tenter quoi que ce soit. Mange et dors, il te faut du repos. Mais n’ai crainte, je fais tout pour comprendre d’où « il » vient et comment le détruire. Je vais rester te veiller.

Konvealen avait sentit quelqu’un le prendre sans les bras. Il se retrouva contre le torse de Lucifel, c’est en entendant sa voix qu’il s’en aperçut. Il était tendu et ne savait plus vraiment ou il était, complètement exténué accablé par ces événements. Il se laissa aller encore à pleurer, cette étreinte lui faisait du bien pour son cœur lourd.

- Calme-toi… Là, c’est fini… Satan nous reviendra… S’il t’a fait sortir du château, c’est qu’il tient à toi… Qu’une partie de lui est là… Tu es en sécurité ici…

Ses mots lui firent lever la tête, il les espérait mais n’y croyait pas vraiment. C’était si atroce de l’avoir vu dans cet état qu’il ne savait pas s’il reviendrait comme il «était. Le Satan qui lui avait donné son dernier baiser ne reviendrait pas pendant un bon moment, et c’était le cas, l’autre serait encore là et il ne voulait plus jamais le revoir.
Lucifel le porta, Konvealen ne dit rien, tout à son chagrin et vidé de toute énergie. Le monta dans une chambre puis le coucha. Le lit était moelleux, L’ange se laissa aller contre les oreillers et regardait le frère de Satan, les yeux légèrement baissés. Il vit une assiette venir sur ses genoux, il la regarda mais franchement il n’avait pas vraiment faim.

Mange. Je ne veux pas que Satan te récupère en mauvais état. Mon frère viendra surement demain. Mon manoir est le seul endroit où « il » n’intervient jamais… je ne sais pas ce qu’il t’a fait mais… Satan t’aime, j’en suis sûr. La preuve, il t’a « abandonné » pour ta survie…

Une larme glissa sur sa joue déjà bien humide. Satan allait revenir, Satan l’aimait et son frère était au courant vraiment de ça. Le cœur de Konvealen battait encore plus vite, plus fort. Après tout ce qu’il avait vu de l’autre, l’ange ne pouvait en vouloir au vrai Satan, il l’avait touché en plein cœur avec sa triste histoire d’amour avec le prince blanc. Il comprenait maintenant ce qu’à du ressentir Tenshi, la souffrance qu’IL lui avait fait subir, ainsi que l’humiliation. L’ange dit une prière pour le défunt, pour un repos éternel dans le bonheur enfin trouvé.
Après avoir reçut un baiser sur ses cheveux, Konvealen l’observa, il fermait les volets. Comment deux frère pouvaient être différents, enfin pas tant que ça quand on y songe. Mais il n’était pas être de la nuit comme les autres, il avait l’impression qu’il ne ferait pas de mal à une mouche. Lou était très bien avec, il pourrait enfin être heureux, il l’espérait vraiment.

-Je vous remercie de votre bienveillance, je ne sais comment vous remercier. Lou a bien de la chance de vous avoir. Cependant je ne crois pas qu’il viendra, je le voudrais vraiment, mais l’autre m’a tellement fait peur. D’ailleurs je suis désolé, vous êtes donné du mal pour moi, mais je ne vais pas manger, je n’ai pas d’appétit, je ne pourrais rien avalé.

Konvealen posa sa tête sur l’oreiller dans un soupire, tout était si compliqué. Tout allait aussi de travers. Aurait-il droit au bonheur un jour, à avoir une place dans le cœur de quelqu’un, être le seul.

-J’espère que vous arriverez à trouver la solution de son problème. J’aimerais qu’il vive en paix avec lui-même enfin, qu’il se pardonne. Merci pour ce que vous faites, pour lui, pour moi. S’il n’y a pas de réussite je crois que je ne pourrais pas continuer longtemps, je ne supporterais pas de le voir ainsi indéfiniment.

-J’espère que vous arriverez à trouver la solution de son problème. J’aimerais qu’il vive en paix avec lui-même enfin, qu’il se pardonne. Merci pour ce que vous faites, pour lui, pour moi. S’il n’y a pas de réussite je crois que je ne pourrais pas continuer longtemps, je ne supporterais pas de le voir ainsi indéfiniment.

Lucifel regarda tristement Konvealen. Le problème c’était qu’il ne comprenait pas pourquoi « Il » ne faisait que ça avec les anges…

-Je pense me renseigner sur le masque et ses origines… Tout ça c’est venu quand le masque est apparu dans sa vie… Le truc louche, c’est qu’ « Il » n’intervient que quand Satan est en présence d’ange…

Lucifel se rapprocha du lit. Il s’assit près de Konvealen.

-Tu l’aimes et je pense que c’est ça qui rendra Satan plus humain… Tu sais ce masque il est dans la famille depuis des millénaires… Satan te protège de lui-même… Il t’aime et vu ce que tu m’as dit, tu l’aimes aussi… Tu es un ange important, Konvealen… Tu peux être l’amant de Satan Belzébuth, Prince Noir, maître suprême de Yami… Il y aura toujours quelqu’un pour te mettre des bâtons dans les roues parce que tu représentes sans le vouloir un espoir. L’espoir de revoir les Anges volaient dans le ciel, libres sans Vampires pour les soumettre. C’est un fait même si Satan n’a pas le pouvoir de rendre la liberté à ton peuple…

Lucifel glissa sa main sur la joue humide de Konvealen. Puis sa main remonta doucement les draps chauds et protecteurs.

-Lou n’a pas plus de chance que toi… Satan a réussit à te révéler son amour… Moi j’en suis incapable avec Lou…

-Je pense me renseigner sur le masque et ses origines… Tout ça c’est venu quand le masque est apparu dans sa vie… Le truc louche, c’est qu’ « Il » n’intervient que quand Satan est en présence d’ange…

Oui, Konvealen avait remarqué qu’en sa présence le masque revenait. Il y avait un grand mystère là-dessous. Apparemment, il était apparu depuis que Satan avait violenté le prince blanc Tenshi, il en était certain et c’est ce départ qu’il fallait prendre.

-Satan m’a dit, cette nuit, qu’il avait pris de force l’ange Tenshi et qu’il l’avait fait souffrir parce qu’on le lui avait demandé, le conseil je crois. Il ne le voulait pas parce qu’il l’aimait déjà. Puis il a mit ce masque pour cacher ses blessures et de ce fameux jour. Mais ou a-t-il eu ce masque ? Je n’ai pas bien compris sur le moment, je n’étais pas en état.si vous avez besoin d’aide dans vos recherches, n’hésitez pas à me demander.

Konvealen ferait tout ce qu’il pouvait pour lui, il ne l’abandonnerait pas. … Même s’il ne pourrait rester ensemble, pour ne pas le faire souffrir, il l’aiderait de loin. Les mots de Lucifel le laissèrent pantois, c’était donc cela, Il pouvait être le libérateur de la condition des anges ici bas. Il mettrait tout en œuvre pour y arriver, même si pour cela il devait combattre.

-Je ne sais pas comment cela à pu arriver si vite, mais il est vrai que je tiens beaucoup à lui. Je ne sais pas non plus si c’est de l’amour mais ça y ressemble grandement. Du fait, je veux rester auprès de lui, l’aimer comme il doit l’être, et être aimé en retour. Seulement cela se fera sans cette ombre maléfique qui l’habite. Le bonheur n’est pas loin et je veux y croire.

Konvealen attrapa les mains de Lucifel qui avaient remonté les draps sur lui. Il les serra contre lui et regarda le frère de Satan dans les yeux.

-Peut être qu’un jour cela viendra. Si je pouvais aussi vous aidez, je suis là. Vous avez aussi le droit à être heureux et le pouvoir de l’amour est très fort. C’est ce que je crois. Je ne sais ce qui vous arrêtes car j’ai pu remarquer que Lou ne vous quittait pas des yeux, il recherche votre présence. Peut être vous faut-il un peu de temps. Satan disait qu’il était étonné de vous voir avec un ange pour compagnie ; est-ce vraiment pour la première fois ?

L’ange se demandait s’il avait bien fait de lui poser la question. Il se mêlait de ce qu’il ne le regardait pas, mais Lucifel l’aidait et il voulait le faire en retour.

-Je vous de m’excusez, je n’aurais pas du vous poser la question. N’y répondez pas, je comprendrais parfaitement. Mais je veux que tout le monde soit heureux.

-Oh, le fils de pute ! C’était lui !!! Konvealen, tu es un géni ! Mais… je vais étriper ton Satan d’amour pour m’avoir fait un coup pareil ! Il m’a forcé la main pour que je rencontre Lou ! C’est un entremetteur, un traître et en plus, il fait l’innocent en jouant le vampire surpris !

Konvealen écarquilla les yeux, il se demandait ce qu’il prenait à Lucifel de crier ainsi et insultant en plus. Puis il lui expliqua, apparemment Satan avait fait des siennes. Il ne savait pas trop au juste quoi, mais il avait tout même envoyé son frères au magasin. .. Enfin il ne comprenait pas tout mais il en déduisait que c’était là que Lou et Lucifel s’étaient rencontrés, au bon moment …Si on pouvait dire cela comme ça. Lou ayant souffert avant qu’il n’arrive ici.
Konvealen regarda le frère de Satan, un peu surpris, celui-ci s’était assis sur ses genoux. Il sourit, il l’amusait beaucoup avec son air enfantin, tout heureux de découvrir la chose la plus merveilleuse au monde.

-Konvea ? Tu crois que Lou m’aime vraiment ? Je… je ne devrais pas t’en parlais mais… Il se peut qu’il y ait un vaccin pour rendre fertile et surtout hermaphrodite les hommes… Tu penses qu’avec le temps et le soutien forcé de Satan, Lou puisse vouloir faire un enfant avec moi ? … Et pis j’y pense ! Satan et toi, vous pourriez me faire un petit neveu !

L’ange réfléchit avant de répondre. Mais plus parce qu’il était perturbé par les derniers dire de Lucifel. Pour l’instant parlons de Lou, se dit-il.

-Je pense qu’avec le temps et beaucoup de patience il vous aimera, c’est certain. Mais il va vous falloir être très patient avec lui et être tendre, sans faire plus. Il a peur, il a déjà subit pas mal de chose, il faut tout lui réapprendre. Lui montrer que les démons ne sont pas tous malsains. Si vous l’aimez vous avez toutes vos chances … Pour ce qui et d’avoir un enfant, il va vous falloir être patient encore une fois …

Konvealen se racla la gorge, il ne savait pas s’il devait répondre en ce qu’il le concernait, lui et Satan. Et puis c’était quoi ce visage qu’il affichait. Il n’allait pas tomber dans le piège… pas question. Seulement Lucifel savait très bien le faire.

-Je suis désolé, mais pour le moment, je ne désire pas avoir d’enfant. Je préfère que Satan aille mieux avant de penser à engendrer. Cependant je serais très heureux que vous et Lou puissiez concevoir, se serait bien, l’aboutissement de votre amour. J’ai bien peur qu’il n’en est rien pour nous, pour l’instant l’avenir me fait peur.

Ainsi Konvealen baissa sa tête triste à la pensée que pour eux le bonheur n’était pas à l’ordre du jour. Un jour peut être, mais il avait l’impression qu’il n’y arriverait jamais.

-Je crois que je vais me reposer un peu. Demain est un autre jour, j’y verrais un peu plus clair. Je prendrais aussi les dispositions qui s’imposent, et je vous aiderais dans vos recherches. Je préfère cela à rester inactif. Je vous serais peut être un peu utile, dit-il d’une vois contrite.

[dsl si c'est cour .... Peu pas faire autrement ^^]


-Tu as raison. Repose-toi le plus possible. Je vais te veiller, le manque de sommeil ne gêne pas les vampires. Tu as raison, demain est un autre jour qui peut nous réserver de très bonnes surprises d’espoirs.

L’ange remercia Lucifel de sa sollicitude. Tout en s’allongeant il vit le vampire s’assoir sur un fauteuil prêt à lire. Il se mit sur le coté, face à son gardien de la nuit. Il pensa qu’il avait eu beaucoup de chance de venir ici, et ceux grâce à Satan. Il se demanda ce qu’il pouvait bien faire en ce moment, et est-ce qu’il allait bien ?
Il aurait pourtant voulu rester près de lui, mais comme l’avait si bien fait remarquer son maitre il n’était pas en sécurité. Ne sachant pas contrôler lui-même sa deuxième personnalité, il aurait très bien pu le blesser. Konvealen poussa un gros soupire en fermant les yeux. Bien que le sommeil n’était pas encor au rendez-vous, cela lui fit du bien de se reposer, son esprit et son corps en avaient grandement besoin.

Au bout d’un moment, l’ange se laissa tomber dans les limbes du sommeil sans s’en rendre compte.

Le sommeil était apparu sans qu’il s’en rende compte. Mais il n’était pas de tout repos, bien au contraire. Des rêves, sans queue ni tête, le mettait en semi conscience. Des songes noirs, la vision de la nuit sans lune et lui qui court poursuivit pas son démon, son vampire, mais pour son plus grand malheur. il le rattrapait, le retournait sur lui, le visage de Satan prenait forme, puis soudain le masque noir survenait, terrible. Ensuite il prenait une teinte rouge vif avant de fondre sur la peau de Satan.
Dans un hurlement, Konvealen se réveilla dans un sursaut, et s’assit sur le lit. Son visage était en sueur, son cœur battait la chamade lui faisant mal. L’ange mit ses mains sur celui-ci, comme pour effacer l’image affreuse qu’il avait vu. C’était comme si on voulait lui envoyer un message mais qu’il n’arrivait pas encore à déchiffrer.

*qu’est ce que cela voulait dire ?*

Konvealen sentit une présence, il se rappela que Lucifel était près de lui. Il tourna donc pour le voir et lui parler de son rêve horrible. Que fut pas sa stupeur de voir qu’il y avait une autre personne dans la pièce et pas n’importe laquelle … Satan.
Sur le coup le messager eut un geste de recul, mais se rappela les paroles de Lucifel. Le masque ne pouvait se manifester ici. Ses yeux vient alors le fixer, il ne savait pas quoi dire, seul un sourire bienveillant étira ses belle lèvres. Il lui fit aussi un signe de tête, tout allait bien. Il le dévisagea pour s’enquérir de l’état de Satan, s’il se portait pour le mieux. Aucunes blessures visibles, rien qui ne présageait d’un quelconque mal. Konvealen pouvait à présent respirer normalement. Il s’avisa aussi du livre que tenait le frère de son maitre, il se demandait ce que c’était, mais pour le moment seul Satan l’accaparait.

-Je suis surpris de vous voir, j’espère que vous allez bien …

Son ton était détaché, il avait tout de même une appréhension, le messager ne pouvait rien y faire, se tenir sur ses gardes lui avait maintes fois été bénéfique. Il reporta son attention sur ses mains posées sur le drap blanc. Il ne savait pas vraiment comment se comporter, il avait peur … Peur de souffrir d’un amour sans lendemain … peur de souffrir de solitude sans lui ….

Lucifel et Satan sursautèrent au cri de l'ange endormi.
Satan eut une boule dans la gorge quand le regard de Konvealen se posa sur lui.

-Je suis surpris de vous voir, j’espère que vous allez bien …

Lucifel détourna le regard pour leur laisser un peu d'intimité.

-J'irai mieux quand je ne serais plus un monstre... Je m'inquiète beaucoup pour toi.. Je suis désolé...

Lucifel vit Satan se levait et lui prendre le vieux livre des mains.
Le Prince Noir s'avança doucement du lit. Il s'assit près de Konvealen et lui tendit le grimoire.

-Il y a peut être un truc pour Le contrer dans ce grimoir mais c'est un vieux livre angélique... tu es peut être le seul à pouvoir le lire...

Satan lui tendit le vieux grimoire miteux et poussièreux.

-je suis désolé pour ce qu' "Il" t'a fait... Je t'aime...

Les mots de Satan l’apaisèrent grandement, il sentit son cœur se gonfler d’une énergie nouvelle. Après lui avoir sourit avec tendresse, Konvealen reporta son attention sur le livre que son maitre lui avait posé sur les genoux. Il le fixa avec surprise, mais aussi avec une réelle curiosité enfantine. C’était comme s’il revenait en arrière chez ses parents ainsi que ses aïeuls, car il y en avait de semblables dans leurs bibliothèques. Jamais il n’avait eu le droit d’en toucher un, sauf quand enfin il avait été messager. Là il pouvait les consulter quand il le pouvait. Seulement celui-ci paraissait encore plus ancien.
L’ange passa une main fébrile sur la couverture du livre, en effaça la poussière sur le titre en relief. Quand Konvealen put le déchiffrer il tomba dénue. C’était des symboles très anciens et angéliques c’est sûr. Après un moment il réussit à le lire, puis tourna la couverture et prit une page au hasard. Il soupira, il se demandait s’il serait capable de décrypter ces lignes, mais il avait promis de leur venir en aide, alors il le ferait.
Il pouvait comprendre le texte mais il devait absolument en comprendre le sens, bien sûr avec un peu de temps ….
L’ange regarda son maitre, le sourire qu’il affichait, semblait le changer radicalement.

-Si vous me donnez un peu de temps pour l’étudier, je pourrais le déchiffrer. Enfin de l’espoir pour vous, je l’espère de tout cœur …

Konvealen posa sa main sur l’avant bras de Satan, un geste pur et aérien. Quelque chose le taraudait, peut être se faisait-il des idées mais valait mieux en être sûr.

-Avons le temps pour nous … Ou est-il limité, dans ce cas j’ai bien peur de le pas le décrypter mot à mot … Et c’est ça qui me fait peur.

Satan frissona sous la main de Konvealen.
Il regarda son frère qui s'était levé et commençait à sortir de la pièce. les deux frères se sourirent.
Lucifel sortit finalement tandis que Satan déposa le vieux grimoire sur la table de chevet.

-Nous avons certaines choses à mettre au point...

Le prince se mit correctement face à l'ange.
Satan prit délicatement les mains de Konvealen pour les mener à ses lèvres.

-Je t'aime, Konvealen. Le mon rôle de Prince m'a apprit à mentir mais là, je m'ouvre à toi comme jamais je l'ai fait jusqu'à présent. Je désire vivre auprès de toi jusqu'à ma mort, peut être avoir une décendance avec toi... je donnerais tous ce que j'ai pour te rendre heureux...

Satan se pencha vers l'ange pour l'embrasser délicatement. Satan ne voulait pas brusquer Konvealen.

-Je ne veux pas te brusquer si tu ne veux pas aller plus loin que des mots ou de doues caresses... Je t'aime.

Satan passa lentement sa main droite sur le bras de Konvealen. Un bracelet en or blanc parut alors sur le bras de l'ange. Satan recommença son manège sur le cou de Konvealen qui fut décoré d'un magnifique collier représentant un ange en crystal. Enfin, la main droite de Satan passa au dessus du front de Konvealen qui se couvrit d'une magnifique couronne.

-Je peux aussi faire en sorte que derrière tes pas, de maginfiques fleurs blanches pousseront. Ou aussi des oiseaux blanc et majestueux volant autour de toi... Pour que le monde de Yami sache que le Prince Noir ewt amoureux d'un Diamant d'Innocence Angélique.

Konvealen sentit les lèvres de Satan l’effleurer, il ne bougea pas pour capturer ce doux moment. Les mots qu’il avait prononcés juste avant le mettaient en émoi. Avoir une descendance, comme Lucifel la désirait avec Lou. Il lui avait dit qu’il n’y croyait pas, étant donné la situation, mais que Satan le veuille aussi cela prenait un autre sens. L’ange voulait y croire maintenant, après tout pourquoi pas, dès qu’il aurait détruit ce masque qui empêchait d’avancer dans l’avenir certain.

-Je ne veux pas te brusquer si tu ne veux pas aller plus loin que des mots ou de douces caresses... Je t'aime.

Konvealen rougit de plus belle, il était d’accord avec ce qu’il venait de dire et n’en demandait pas moins bien au contraire. Il regarda la main de Satan parcourir son bras, il écarquilla les yeux quand il vit apparaitre un bracelet, puis son cou et un collier cette fois. Ils étaient magnifiques, c’était même trop beau pour lui. Quand il sentit une couronne sur son front, ce fut de trop. Des larmes s’échappèrent de ses yeux, il n’avait pas le droit à tout cela … Pas maintenant. L’ancien messager se rendait compte qu’il ne lui avait pas fait une telle déclaration, ne pouvant pas la faire pour le moment. Mais après ce qu’il venait d’entendre et de voir, comment ne pas le croire. Pourquoi ne pas lui avouer ses sentiments les plus profonds, ceux du cœur.
Konvealen leva enfin les yeux vers son maitre, il porta ses mains sur les joues de celui-ci avec tendresse. Il lui sourit charmé par ce vissage qu’il lui faisait face.

-Satan … Je n’ai pas besoin de tout cela, simplement ces mots que vous venez de dire m’enchante et me trouble. S’ils sont avoués avec sincérité c’est tout ce que je vous demande. Je vous remercie pour ces merveilleux présents, ils me vont droit au cœur, mais je n’ai juste besoin que de votre amour pour vivre … Le reste n’ai que matériel …Seul l’amour est véritable. Dites le moi souvent s'il vous plait ...

Konvealen approcha ses lèvres de celles de Satan, il y déposa un chaste baiser, puis se recula avant de revenir à elles, en les pressant un peu plus. Quand il se sépara de lui il lui murmura doucement.

-Je t’aime …

Qu’est-ce que Satan pouvait bien avoir en tête maintenant ?? Il lui disait des choses si étranges pour lui, comme ce que l’on pouvait faire la nuit, ainsi que d’énumérer toutes les parties de son corps, infimes soient-elles. Lorsqu’il vint se mettre à califourchon sur ses cuisses, il trouva cette position n peu gênante, mais n’en fit pas cas car les lèvres de Satan captura les siennes et Konvealen oublia tout. Leurs langues jouaient ensembles langoureusement, c’était un instant de délice. Konvealen ne put que gémir devant les intentions de son maitre. Puis il fut rompu à regret, Satan lui murmura à l’oreille une demande bien insolite pour lui.

-Je veux que tu me prouves ton amour… Que tu sois mon égal… Fais-moi l’amour, Konvealen… S’il te plaît…

Il ne savait s’il serait capable de faire une telle chose, étant novice en amour. Mais bien sûr qu’il désirait lui prouver qu’il aimait, mais de cette manière il ne savait s’il serait adroit. Pas le temps de répondre à sa demande qu’il vit Satan fouiller dans sa poche, que pouvait-il bien chercher si prestement. Le prince lui prit la main et sertit son doigt d’une belle bague en diamants. Le cœur de Konvealen manqua un battement, qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Elle était d’une telle beauté pure que le souffle lui manqua. Des perles d’eau glissèrent le long de ses joues silencieusement.

- Tu es l'amour de ma vie, le soleil de mes nuits, sans toi je suis perdu tout devient confus. Je voulais te dire… VEUX TU M’EPOUSER ?

Konvealen, sous le choc, leva son visage humide vers celui de Satan. Il ne croyait pas ce que son amour de maitre venait de dire. Lui, l’épouser, s’unir à lui pour la vie et pour l’éternité. Lui, le simple ange messager, de petite condition, noble soit-elle certes, mais pas de haute famille, épouser le prince des ténèbres. Maintenant se sont des torrents de larmes qui sortaient de ses yeux, l’émotion était trop forte pour une seule nuit. Il s’agrippa aux vêtements de Satan et posa sa tête contre le torse de celui, dans l’incapacité de prononcé une seule parole.
Au bout d’un moment, quand ses sanglots commencèrent à se calmer, Konvealen souleva son visage et put murmurer que quelques mots.

-Oui … Oui … Oui Je veux t’épouser … Parce que je t’aime …

L’ange, heureux comme jamais, se redressa, entoura des ses bras le cou de son futur mari, et l’embrassa comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Il pressa ses lèvres contre la bouche de Satan avide, même vorace. Insinua sa langue pour rejoindre sa consœur afin de s’unir encore une fois. il ne voulait pas que ce baiser s’arrête, c’était trop intense. Mais il fallait bien respirer un peu, il cessa là et nicha sa tête contre le cou de son amant, en déposant une multitude de baisers sur sa peau.

-Je t'aime ... Soit en sûr ... Mais je suis encore ... Vierge ... Je ne sais pas si je serais en mesure de te ... Faire l'amour comme tu le mérite ... Apprends -moi ... Que je sois celui qui te fera l'amour en retour ...

-Oui … Oui … Oui Je veux t’épouser … Parce que je t’aime …

L’ange, heureux comme jamais, se redressa, entoura des ses bras le cou de Satan. Il l’embrassa avec beaucoup de passion. L’ange pressa ses lèvres contre la bouche de Satan comme si il était affamé ! Leurs langues jouèrent encore une fois. Konvealen recula après quelques instants délicieux pour enfouir son visage dans le cou de Satan et y déposer une multitude de baisers savoureux.

-Je t'aime ... Soit en sûr ... Mais je suis encore ... Vierge ... Je ne sais pas si je serais en mesure de te ... Faire l'amour comme tu le mérite ... Apprends-moi ... Que je sois celui qui te fera l'amour en retour ...

Satan descendit des cuisses de Konvealen puis il coucha son amour angélique. Il enleva ensuite sa chemise rouge et fit glissait son pantalon au pied du lit.
Tout en restant à droite de son fiancé, Satan le prit dans ses bras, caressant sa peau douce.

-Tout d’abord, l’amour doit être apprécié avec tous les sens… Le toucher grâce aux caresses, l’ouïe avec des mots d’amour, la vue grâce à la beauté et aux sensations exprimées par le corps, le goût avec la langue qui glisse sur le corps de l’amant, et l’odorat… Bon j’avoue l’odorat ne sert à rien.

Satan rit doucement puis il embrassa la tempe de Konvealen.

-L’acte sexuel se fait souvent en trois temps : les préliminaires pour réveiller le corps et préparer son amant : on fait ça avec des caresses, des baisers et une fellation. Vint ensuite la période dite de pénétration : c’est l’acte de reproduction, de fusion des deux corps qui mène au septième ciel, à l’extase, à l’orgasme… Puis, il y a la moins cité : le câlins avec de s’endormir pour se dire qu’on à apprécier, etc.

Satan fit glissait son doigt du front de Konvealen jusqu’à son bas ventre.

-Il faut savoir que chaque personne est sensible à différent endroits mais que certains parties sont plus sensibles sont plus sensibles…Il y a par exemple : le cou, les tétons et l’entre jambe.

Satan prouva ses paroles avec des gestes.
Il pinça tout doucement le téton gauche de Konvealen. Puis, après l’avoir caressait, Satan se mit à le léchait et le mordre : l’effet ne se fit pas attendre et le bel ange gémit. Satan glissa ensuite sa main vers l’entre-jambe de Konvealen. Il caressa le sexe de l’ange avec l’aide de son pousse et de son index et avec ses trois autres doigts, le Prince Noir caressa l’intimité et son contour du Konvealen.

-Tu aimes ?

Les doigts de Satan quittèrent l’intimité de Konvealen pour se resserraient sur son sexe qui commençait à se durcir *parle de celui de Konvea*. Le vampire commença de lent vas et viens.

-Il y a deux solutions pour donner du plaisir sans pénétrer et juste en se focalisant sur le sexe de son amant : la masturbation, ce que je suis entrain de te faire et ma préféré : la fellation.

Satan quitta ses bras soudainement, il en ressentit un vide, il avait froid. Il le vit retirer ses vêtements, Konvealen détourna le regard, timidement. Puis il sentit à nouveau le lit bouger, Satan s’était coucher près de lui, et en ressentit une vive chaleur. Sa main le parcourait, douce et si tendrement qu’il frissonna de plaisir. L’ange l’entendit lui explique ce qu’était l’amour, ce que l’on faisait. Tout en parlant, son fiancé le parcourait de ses doigts, c’était une sensation très agréable, il aimait le toucher, comme il disait. Quand vint le moment de l’acte, Konvealen devint cramoisi, des images lui venant à l’esprit.

Plus il lui parlait plus son corps réagissait, sans qu’il puisse faire quoi que se soit. Il réveillait en lui ses points sensibles qu’il tenait tant à lui montrer. Satan commença par son sein, ce qu’il lui faisait subir lui arracha un gémissement de pur plaisir. Jamais il n’avait ressentit autant de délectation. Il mit une main sur sa bouche comme pour arrêter le son qui en sortait, c’était si gênant.

Pas le temps de penser à autre chose, il eut un choc en sentant la main du prince noir se saisir de son sexe. Konvealen se cambra sous l’effet, ses réactions devaient incontrôlables, d’ailleurs il ne lui appartenait plus. Sa respiration se faisait plus difficile, ses gémissements ininterrompus. Quand les doigts de Satan caressèrent son intimité, l’ange ouvrit de grands yeux, il ne savait rien des intentions de son amant. Il le regarda avec une petite appréhension, mais il lui faisait toute confiance.

-Tu aimes ?

Le membre de Konvealen devint dur au possible, la main de Satan entama un long va et viens sur celui-ci. L’ange se mordit les doigts pour éviter de crier tant l’effet était saisissant.

-Il y a deux solutions pour donner du plaisir sans pénétrer et juste en se focalisant sur le sexe de son amant : la masturbation, ce que je suis entrain de te faire et ma préféré : la fellation.

Dieu qu’à ce moment la toute notion venait de prendre fin pour le messager, plus rien ne comptait que cette main divine. Konvealen porta sa main sur l’épaule de Satan, et la pressa. Oui il aimait ce qu’il lui faisait, oui il en redemandait. Cependant il réussit à entrevoir une pensée, plus cohérente que les autres … Qu’est-ce qu’il entendait par fellation ? Mais ses gémissements reprenaient de plus belles, il n’en pouvait plus, il aimerait tellement lui dire mais les mots n’arrivaient pas à franchir ses lèvres. Il essaya malgré tout.

-Satan … Je … J’aime …

Konvealen vint ficher son nez contre le cou de son prince.

-Oh Satan … C’est si … Si … Boooon ! …Encore !! … Plus !!

Comment avait-il fait pour prononcer ces mots ? Mais surtout comment arrivait-il à en redemander alors que c’était si … Si perturbant. Satan savait exactement comme il fallait si prendre et le toucher là ou cela l’excitait. Un vrai délice, une pure merveille de bien être, le cœur de Konvealen cognait dans sa poitrine contre le corps de son futur mari.

-Satan … Je … J’aime …Oh Satan … C’est si … Si … Boooon ! …Encore !! … Plus !!

Satan rit, préférant être pour le moment le maître de la luxure et le pire des tortionnaires. Il caressa ainsi Konvealen pendant plusieurs minutes puis il glissa vers le pied du lit. Il embrassa le ventre de Konvealen puis il glissa sa langue, très habille, dans le nombril creux de l’ange qui s’offrait à lui.
Satan décida de passait à la vitesse supérieur. Il se positionna face à la virilité droite de Konvealen. Il souffla d’abord sur le sexe durcit puis il donna quelques coups de langues.

Konvealen gémit de plaisir…

Le prince vampirique le prit finalement en bouche, jouant aussi avec les testicules de son fiancé.
Il léchait, mordillait, suçait avec une avidité époustouflante. Satan était heureux, heureux de sentir Konvealen se tortiller de plaisir à cause de ses caresses…
Satan se dévêtit complètement et commença à se caresser. Il se redressa pour s’allonger contre Konvealen. Leurs deux virilités s’entrechoquées sous les ondulations de Satan.

Le prince noir embrassa son amant avec tout son amour passionné. Il se redressa sur ses bras pour mieux contempler son fiancé. Il sourit face au corps totalement offert qui se trouvait sous le sien.
Mais il perdit son sourire lorsqu’il vit son masque noir posé sur la table de chevet.

-Konvea, mon cœur : mon masque s’est joint à nous…

Satan embrassa Konvealen pour le rassurer mais lui-même caché sa crainte : « Il » ne venait jamais ici…

Dans un brusque « poff », un gigantesque miroir sortit du sol, face au lit. On pouvait y voir un autre Satan : debout sur le sol, droit et habillé de noir.

-Oh, je dérange ! Vraiment désolé, très cher…

-Tu bousilles ma vie et maintenant tu t’incrustes dans ma vie sentimentale ?! Vivement que je me débarrasse de toi !

-Oh ! Tu te mets en colère, mon brave Satan ? je te rappel juste que je t’ai arrêté arrêter plusieurs fois quand tu allais faire une connerie !

-Et quelle connerie j’allais faire cette fois ?!

-Celle que tu as faite avec Tenshi… N’oublie pas que la majorité de tes sujets sont contres les anges… Tenshi a disparu de ta vie avant la fondre et maintenant tu veux te marier avec cet… chose pure ! Si il rentre trop dans ta vie, il va t’attirait des saloperies !

Satan s’assit face à son reflet maléfique, tout en tirant vers lui Konvealen. Il passa ses mains sur le corps de l’ange, passant aussi ses lèvres dans son cou.

-Tu arrêteras donc jamais… Tu ne peux pas comprendre que j’ai des sentiments pour Konvealen.

-Oh ! Arrête ! Vous vous connaissez que depuis une journée. Que penserait Tenshi…

-Tenshi est mort et enterré.

-Tu es bien naïf… Saches que Bélial est mon nom ! Maître des morts… Tu crois encore que Tenshi est mort ? Qu’il repose sagement dans son tombeau ? Mon pauvre petit ange… Ton maître est bien sot…

Satan ne dit rien… ce que venais de dire son autre personnalité l’avait littéralement gelé sur place… Tenshi vivant, il était Bélial… ca changeait tout…

-J’aime Konvealen… Alors ne t’avise pas à lui faire du mal.

Il vit Satan quitter son champ de vision, que pouvait-il bien faire ? Qu’avait-il en tête ? Quand Konvealen sentit une langue sur son membre érigé, il gémit à ne plus en finir, pourquoi il lui faisait-il ça ? Est-ce cela une fellation ?
A ne pas en douter, c’était bien cette méthode. Peu après il eut le souffle coupé, Satan avait mit son sexe dans sa bouche. Konvealen renversa sa tête en arrière, la bouche grande ouverte dans un son muet. Jamais il n’aurait cru connaitre la félicité dans les bras d’un tel être. C’était comme s’il était au paradis mais en enfer, l’antithèse. L’ange se cambra sous les caresses expertes de son amant. Un bref moment Satan s’arrêta, les yeux mi-clos, Konvealen le regardait faire. Il se dévêtit, et il se touchait lui-même. Enfin il revenait vers lui, leurs corps, l’un sur l’autre s’emboitaient parfaitement. Le prince bougea sur lui, l’ange ne put que faire pareil, il aimait être ainsi unis, Konvealen en avait oublié sa gêne première. Leurs bouches s’unirent, leurs langues se mêlèrent, langoureusement dans un baiser des plus ardents.
Quand ils se firent face, son amant lui souriait, le cœur de Konvealen battait de bonheur cette fois. Mais il vit ce même sourire s’effacer doucement, pour faire place à un visage fermé. Que ce passait-il ? Pourquoi cet air sombre tout à coup ?

-Konvea, mon cœur : mon masque s’est joint à nous…

Konvealen suivit son regard, que ne fut pas sa stupeur quand il vit le fameux masque noir sur la table de chevet. Pourquoi il était là ? Satan ne lui avait-il pas dit qu‘il ne pouvait franchir les murs du manoir de Lucifel ? Une peur invisible s’insinua dans tout son être, le faisant frissonner d’effroi. Malgré le baiser qu’il offrait, Konvealen était loin d’être tranquillisé. Le masque avait quand réussi à venir jusqu’ici. Un bruit se fit entendre dans la pièce le faisant sursauter, il parcourra la pièce pour stopper net devant un miroir ou un autre Satan se tenait à l’intérieur. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Et surtout pourquoi.
Konvealen laissa les deux Satan se faire face dans une joute orale. Il était question de lui, de son prince et … De Tenshi. Il ne comprenait comment l’autre avait pu arrêter Satan avant qu’il ne fasse de connerie, comme il le disait. C’est lui qui s’était débarrasser de Tenshi à cause de sa condition d’ange et il allait faire de même avec lui, c’était certain. Il ne voulait pas que le vrai Satan s’unisse à un ange. Il ne saisissait pas que leur union pouvait sauver pas mal d’être des deux camps.

Satan quitta les bras pour faire face à l’autre Satan, en s’asseyant sur le lit. Mais il tira l’ange à lui, et il se retrouva dans ses bras. Ses lèvres le parcouraient dans son cou, le faisant frissonner une fois de plus. Toutefois Konvealen ne concevait pas qu’il puisse faire cela devant l’autre, ce n’était pas déplaisant mais désagréable.

-Tu es bien naïf… Saches que Bélial est mon nom ! Maître des morts… Tu crois encore que Tenshi est mort ? Qu’il repose sagement dans son tombeau ? Mon pauvre petit ange… Ton maître est bien sot…

Sous le choc, Konvealen ne bougea plus, n’osant même pas respirer. Comment est-ce possible ? Tenshi vivant … Il était vivant ? Le messager s’enfonça dans la torpeur, toutes capacités à réfléchir ou même faire un mouvement ne lui étaient impossible. Comme si ce Bélial venait de lui ôter toute joie ou vie. Il avait l’impression de tout perdre encore une fois, mais ce coup là s’était définitivement. Tenshi encore en vie, et surtout, sachant qu’il n’avait pas perdu son amour dans les conditions tragiques qu’il lui avait narré, Satan pourrait faire sa vie avec lui. C’était tout de même son amour de jeunesse, celui qui lui avait appris ce qu’était l’amour partagé. Alors pourquoi resterait il avec lui, le pauvre ange messager, contre un prince blanc il ne risquerait pas de gagner.
Konvealen l’avait bien vu pleurer sur l’autel qui lui avait dédié, encore aujourd’hui. Et ce Bélial disait vrai dans un sens, cela ne faisait qu’une journée qu’ils étaient ensemble et déjà ils parlaient mariage, tout en s’avouant leur amour mutuel. Il est vrai que Konvealen était tombé amour de lui, c’est peu être ça que l’on appelle le coup de foudre et ça sans le savoir.
Il ne voulait pas être un ange de substitution, il désirait que Satan l’aime pour lui, pas comme un remplaçant. Non ce n’était pas possible, il ne pouvait penser une telle chose abjecte.

-J’aime Konvealen… Alors ne t’avise pas à lui faire du mal.

Malgré ces mots, Konvealen quitta les bras de Satan alla loin dans le lit contre son montant. Il tira les draps sur lui pour cacher sa nudité. Ces genoux se placèrent contre son corps qu’il entoura de ses bras. Puis il regarda Satan droit dans les yeux.

-Tenshi est vivant … Ton amour est en vie … Tu vas pouvoir être heureux à nouveau avec lui. Je le serais pour vous deux, malgré tout. Tu ne peux pas laisser passer ta chance d’être avec lui, parce que tu es avec moi … Pour le moment. Je continuerais les recherches ne t’inquiète pas, je ne vais pas laisser tomber celui que j’aime …

Konvealen jeta un regard noir vers le miroir, s’il avait eu la force de lancer un objet sur lui, il le ferait sur le champ. Mais il se contenta de faire un signe de tête dans sa direction.

-Et ce n’est pas l’autre qui m’en empêchera, il ne pourra rien faire contre moi ici … Sinon il l’aurait déjà fait.

Konvealen remarqua le bracelet qu’il avait au poignet que Satan lui avait mis quelque instant plus tôt. Les diamants se reflétaient dans ses yeux en larmes, créant de petites étoiles brillantes dans ses iris. C’était une chimère que de penser que tout allait être au mieux pour eux. Il avait suffit de toutes petites minutes pour que les rêves s’éteignent e t que le bonheur s’achève.

-J’aime Konvealen… Alors ne t’avise pas à lui faire du mal.

Konvealen quitta les bras de Satan pour aller se loger contre le montant du lit. Il cacha ensuite sa nudité avec les draps. Satan comprit que ça n’allait pas et ses mots lui firent bien comprendre qu’il y avait anguille sous roche.

-Tenshi est vivant … Ton amour est en vie … Tu vas pouvoir être heureux à nouveau avec lui. Je le serais pour vous deux, malgré tout. Tu ne peux pas laisser passer ta chance d’être avec lui, parce que tu es avec moi … Pour le moment. Je continuerais les recherches ne t’inquiète pas, je ne vais pas laisser tomber celui que j’aime …

Satan fut choqué par les dires de Konvealen. Il fusilla le miroir du regard puis il avança à quatre pattes vers son amant. Il l’embrassa amoureusement Konvealen.

-Tu crois que je vais arriver à oublier mon amour pour toi ? Oui, je le pleure comme on peut pleurer notre premier amour, un ami qui a su nous voir comme quelqu’un de normal. Ca fait deux cent ans qu’il est mort officiellement soit si je calcule bien 73 000 jours qu’il n’ait plus auprès de moi. Tu crois au coup de foudre ? Moi quand je te vois, j’y crois ! Je suis avec toi, je t’ai demandé en mariage. Je n’ai jamais eu cette idée là quand j’étais avec Tenshi. Je t’aime, je veux être tien à jamais, je veux avoir des enfants avec toi…

L’autre se racla la gorge. Satan se retourna et lui lança un oreiller.

-Et ce n’est pas l’autre qui m’en empêchera, il ne pourra rien faire contre moi ici … Sinon il l’aurait déjà fait.

Konvealen pleurait. Satan le prit dans ses bras. Tenshi et Bélial n’allait pas éteindre leurs rêves ni achevaient leur bonheur.

-Dites ? Ce n’est pas pour vous emmerder mais vous allez vous débarrasser de moi comment ? Parce que si c’est avec ce vieux débris c’est mort.

Satan se redressa très vite pour prendre le grimoire mais Bélial fut plus rapide que lui et le fit traverser dans son miroir.

-Alors voyons… Bélial et son masque maudit : page 150… Alors… Bélial ou le maître des morts. Il a été enfermé dans le masque des rois maudits par les anciens dieux Vampiriques… Il hante ainsi les rois vampires grâce à ce masque parasite depuis la nuit des temps. La seule façon connue pour s’en débarrassait est de mourir mais ses victimes disparues ont selon la légende la vraie solution… En gros, Tenshi est le seul à pouvoir se débarrassé de moi.

Bélial soupira alors que Satan lui fit face menaçant :

- Dis-moi où il est !

-Le problème c’est que si il vient pour te secourir et qu’il apprend que ce cher Konvea a pris ta place… Cette solution, tu vas te la mettre…

-Où ?! Dis le moi !

-Il viendra de lui-même…

Konvealen sécha ses pleurs et reprit un peu d’espoir. Satan ne voulait pas le quitter pour Tenshi, c’est comme si on lui retirait un poignard dans son cœur. Le prince le prit dans ses bras, là ou il sentait bien et en sécurité, s’il n’y avait pas cet autre Satan et sa malédiction tout serait parfait.
Il écoutait la conversation des deux Satan, rien n’était encore gagné pour eux. Ils devaient absolument s’en débarrasser sinon ils seraient toujours en danger, et lui le premier. La bouche de son amour prit la sienne, leur baiser était si langoureux, que le jeune ange du s’accrocher aux épaules de celui-ci. Mais l’autre leur rappela très vite sa présence. Konvealen le maudit encore plus.

-Dites ? Ce n’est pas pour vous emmerder mais vous allez vous débarrasser de moi comment ? Parce que si c’est avec ce vieux débris c’est mort.

Satan n’eut pas le temps de prendre le grimoire, celui-ci traversa le miroir pour venir dans les mains du deuxième Satan. Konvealen en fut effarer, comment allait-il s’en débarrasser sans le vieux livre ? Mais c’est l’homme du miroir qui leur donna bien rapidement la solution. Le prince blanc était le seul à pouvoir libérer son amant.

-Le problème c’est que si il vient pour te secourir et qu’il apprend que ce cher Konvea a pris ta place… Cette solution, tu vas te la mettre…

-Où ?! Dis le moi !

-Il viendra de lui-même…

Oui qu’allait il dire ou faire quand il verra Satan tenant un autre ange dans ses bras ? Konvealen espérait qu’il les aiderait, après tout c’était un ange et prince de surcroit, donc la vengeance n’avait pas sa place dans son cœur. Lui-même aurait laissé Tenshi reprendre Satan, si celui-ci avait voulu le quitter. La bonté était un mot d’ordre de leur espèce.
Konvealen espérait qu’il en fût ainsi, il devait y croire, comme il croyait fermement à l’amour que lui portait Satan. L’ange s’approcha de Satan dans son dos et entoura sa taille de ses bras. Puis il déposa un baiser sur sa colonne vertébrale.

-Laisse le venir, il viendra de toute façon … Je suis sûr qu’il t’aidera, quoi qu’il te demande en échange ... Accepte … Même si pour cela je dois partir … Mais je ne partirais pas seul … L’autre s’éclipsera aussi. Penses-y …

Satan l’entraîna avec lui sur le lit, il sentit son poids sur son corps mais n’en avait cure. Tout cee qu’il lui importait, c’était de l’avoir pour lui seule. Satan n’avait pas l’intention de le laisser partir, cela lui réchauffait le cœur, et puis ils verraient bien le moment venu, dès l’arrivée de Tenshi comme Bélial l’assurait.

-Puis-je te faire l’amour comme il se doit et de façon royale ou tu penses que c’est déplacé ?

Konvealen pensa, il est vrai, que c’était un peu tôt, cependant ils s’étaient avoué un amour éternel et Satan lui promettait le mariage. Que penser de plus, rien, juste qu’il avait envi de le sentir en lui, de ne faire qu’un avec son prince de ténèbres. Peu importe ce que les autres pouvaient penser de lui, seul l’avis de Satan était primordial.

-je suis fou de toi… Tenshi n’est rien comparer à toi. Si ça dépendait de moi, tu serais couvert de tout l’or du monde, je rebâtirais la citée des anges pour toi… Bélial partira et toi, tu resteras pour la vie à mes cotés…

Que ces mots étaient emplis de bonheur, pour lui mais aussi les autres anges et lycans. Tous dans la même harmonie, ce n’était plus qu’un monde meilleur. Ces bienfaits contre Bélial, un immense châtiment contre le mal. C’était lui le maudit, Konvealen l’avait damné cent fois depuis qu’il l’avait vu. D’abord sur le visage de son amour, puis dans le miroir. Avec le frère de Satan, Lucifel, ils arriveraient à le vaincre, ce n’était plus qu’une question de temps, avec la venue de Tenshi.
Son prince venait de se caler contrer lui, l’ange en profita pour l’entourer de ses bras. Il passa sa main dans les cheveux blancs de celui-ci et lissa ses douces mèches.

-Moi aussi je t’aime … J’aimerais que tu me fasses l’amour, j’en serais très honoré.

Konvealen tourna sa tête vers celle de Satan, montrant un visage heureux et tentant. Il avança sa bouche, captura les lèvres de son amant dans un baiser des plus chastes. Mais cela ne lui suffisait plus, il pressa sa main sur la nuque de Satan pour approfondir le baiser, leurs langues jouant une danse passionnée. A bout de souffle, Konvealen se recula.

-Je peux attendre si tu es fatigué par ces moments pénibles … Maintenant nous avons tout notre temps pour nous.

Konvealen sourit à son amour, même s’il avait envi de lui, il pouvait patienter autant qu’il le voulait. Dorénavant il serait l’ange le plus heureux, l’ange soumis et obéissant de Satan, tout ce qu’il désirait Konvealen le lui donnerait.

post de satan:

-Moi aussi je t’aime … J’aimerais que tu me fasses l’amour, j’en serais très honoré.

Satan fut enchanté par cette déclaration. Konvealen l’embrassa plus qu’érotiquement. Satan se laissa faire, savourant cet instant. Ses doigts coururent d’eux-mêmes sur la peau tendre et douce de son fiancé.

-Je peux attendre si tu es fatigué par ces moments pénibles … Maintenant nous avons tout notre temps pour nous.

Fatiguer ? Qui avait parlé de fatigue ?!
Satan rit de son rire satanique puis il glissa sur le corps de Konvealen, en direction du bas.
Arrivé au niveau des tétons de Konvealen, Satan les mordit et les pinça avec passion. Quant ils furent bien droits et pointus, Satan releva la tête vers son ange à lui, rien qu’à lui.

-Tu devrais savoir que la luxure est l’un des piliers de ma nature démoniaque… Tu vas aimer être perverti… Je t’aime, si je te fais mal, tu me le dis : j’arrête.

Satan regarda son amant puis il descendit encore un peu.
Oui, la luxure était sa maîtresse : quelques coups de langue et petit Konvealen se dressait fièrement. Satan se redressa. Il écarta délicatement les jambes de son aimé.
Il humidifia ses doigts avec sa salive puis il caressa doucement l’entrée de l’intimité si désirée.

-Tu es si beau… On va y aller doucement.

Satan fit courir ses doigts et sa langue sur les parties les plus tendres de Konvealen.

-Je t’aime.