Discusion avec Loudinou

(suite de "vêtements pour Lou")

Lucifel referma doucement le livre puis il le posa sur les genoux de Lou.

-Pardonne-moi, mais je ne peux pas te mentir… Je t’aime trop…

Lucifel regarda ensuite silencieusement Lou caressait la couverture du grimoire. Les yeux de jeune ange trouvèrent peu après ceux du vampire. Lou semblait comme perdu, en transe… Lucifel tendit lentement sa main vers le visage du petit ange mais sans prévenir, celui-ci se jeta à son cou comme sil il était désespéré.
Lucifel embrassa délicatement les cheveux soyeux de Lou alors que son nez froid lui frottait le cou.
Le prince comprit alors ce qu’il se passait, Lou avait besoin d’être aimé, cajolé, vivre comme quelqu’un e normal, c’est-à-dire un être libre et non un esclave utilisé que pour son corps…

-Lou… Petit ange… Jamais, tu m’entends, jamais je t’ai considéré comme une marchandise, un objet ou un esclave. J’ai vu la splendeur de ton peuple et je sais que tu ne mérites pas ça. Tu es si pur, si innocent que je crains toujours ta réaction à mes gestes, à mes dires. Je t’aime réellement et maudit soit les mauvaises langues qui disent que je m’attache trop à toi ! Je ressens réellement de beaux et grands sentiments pour toi.

Lucifel repoussa délicatement les épaules et la tête de Lou. Ils se firent face, yeux dans les yeux, souffle contre souffle. Le jeune prince déposa timidement ses lèvres sur le nez de l’ange. Puis elles descendirent vers ses lèvres. Là, Lucifel embrassa Lou avec amour et délicatesse, sans même brusquer l’ange.

-Je serais être patient… Je sais que les anges sont très chastes. J’attendrais le temps qu’il faudra pour que tu m’aimes comme je peux t’aimer. Je te couvrirais de tissus fins, de bijoux, d’amour. Nous serons heureux, tu verras : Petit prince de mon cœur.

Lucifel sourit doucement puis il allongea Lou dans ses bras, tout contre lui. Il le berça tendrement et utilisa cette occasion pour embrasser à plusieurs reprises le front et les cheveux de Lou. Ses mains quant à elles, caressaient délicatement les ailes frêles et douces de l’ange.

-Tu m’avais l’air choqué du prix que j’ai donné au marchand pour tes vêtements. Tu sais, en vivant que sur les rentes royales, je peux vivre très bien et te payé tout ce que tu veux : tableaux, livres, vêtements, pierres précieuses… En plus de cela, je travaille au Palais en tant que garde royale, au grade de général. L’argent que je gagne ainsi est offert à des « associations » : hôpitaux, refuges pour anges, nekos et aussi Lycans : c’est pauvres créations sont depuis la fin de la guerre livrés trop souvent à eux même et seuls les plus fort et les plus humains arrivent à vivre en société…
Dis-moi, mon Lou, as-tu envie de quelques choses ? Tu as bien une passion ? Dessin, musique, danse, sport ?

Lucifel caressa le bout du nez de son interlocuteur.

-Dis-moi, je ne veux que ton bonheur.

-Lou… Petit ange… Jamais, tu m’entends, jamais je t’ai considéré comme une marchandise, un objet ou un esclave. J’ai vu la splendeur de ton peuple et je sais que tu ne mérites pas ça. Tu es si pur, si innocent que je crains toujours ta réaction à mes gestes, à mes dires. Je t’aime réellement et maudit soit les mauvaises langues qui disent que je m’attache trop à toi ! Je ressens réellement de beaux et grands sentiments pour toi.

Lou frissonna fort contre lui. Il se sentait rassuré par les paroles du prince vampire, par le fait qu’il arrive si bien a cerner ce qui le mettait mal à l’aise, ce qui lui faisait peur. Petit à petit, il se laissait bercer par les douces paroles de Lucifel, se rassurant à la gentillesse de ses mots.
Il plongea son regard dans celui du vampire et se laissa embrasser, parcouru de frissons, ses bras toujours passés autour du cou de Lucifel. Timidement, il répondit au baiser. Il était inquiet mais il sentait que le vampire était sincère, qu’il l’aimait vraiment comme il le lui répétait

-Je serais être patient… Je sais que les anges sont très chastes. J’attendrais le temps qu’il faudra pour que tu m’aimes comme je peux t’aimer. Je te couvrirais de tissus fins, de bijoux, d’amour. Nous serons heureux, tu verras : Petit prince de mon cœur.

L’ange rougit au petit nom et se laissa reposer tout contre le vampire, profitant de sa chaleur et de ses bras, frémissant sous ses baisers légers. Il eut un long frisson et un tout petit gémissement quand les mains de Lucifel se posèrent sur ses ailes. Jamais personne ne les avait jamais touché hormis son père, quand il était petit. C’était une sensation étrange et agréable.

-Tu m’avais l’air choqué du prix que j’ai donné au marchand pour tes vêtements. Tu sais, en vivant que sur les rentes royales, je peux vivre très bien et te payé tout ce que tu veux : tableaux, livres, vêtements, pierres précieuses… En plus de cela, je travaille au Palais en tant que garde royale, au grade de général. L’argent que je gagne ainsi est offert à des « associations » : hôpitaux, refuges pour anges, nekos et aussi Lycans : c’est pauvres créations sont depuis la fin de la guerre livrés trop souvent à eux même et seuls les plus fort et les plus humains arrivent à vivre en société…
Dis-moi, mon Lou, as-tu envie de quelques choses ? Tu as bien une passion ? Dessin, musique, danse, sport ?
-Dis-moi, je ne veux que ton bonheur.

Levant son visage fin vers le vampire et eut un petit sourire. Il réfléchit un peu et répondit:

- J’aime dessiner, peindre surtout, et … je joue de tous les instruments. Mais il y a une chose que… je voudrais faire.

Il hésita puis se jeta à l’eau

- Je voudrais voler avec toi. Enfin… voler des mes propres ailes avec toi.

(tu me dis si tu aimes ou si il faut que je corrige la fin pour que tu te cases la tête sur les galets XD)

-Tu m’avais l’air choqué du prix que j’ai donné au marchand pour tes vêtements. Tu sais, en vivant que sur les rentes royales, je peux vivre très bien et te payé tout ce que tu veux : tableaux, livres, vêtements, pierres précieuses… En plus de cela, je travaille au Palais en tant que garde royale, au grade de général. L’argent que je gagne ainsi est offert à des « associations » : hôpitaux, refuges pour anges, nekos et aussi Lycans : c’est pauvres créations sont depuis la fin de la guerre livrés trop souvent à eux même et seuls les plus fort et les plus humains arrivent à vivre en société…
Dis-moi, mon Lou, as-tu envie de quelques choses ? Tu as bien une passion ? Dessin, musique, danse, sport ? Dis-moi, je ne veux que ton bonheur.

Lou regarda en souriant Lucifel. Le prince lui répondit tendrement. Il laissa silencieusement son jeune protégé adoré réfléchir et ensuite se lançait :

- J’aime dessiner, peindre surtout, et … je joue de tous les instruments. Mais il y a une chose que… je voudrais faire… Je voudrais voler avec toi. Enfin… voler des mes propres ailes avec toi.

Lucifel rit doucement. Il était amusé de cette petite hésitation. Lou avait hésité pour une chose si futile ! Il était chou, adorable et à croqué !

-Tu es a croqué petit ange ! Tu sais quoi ? Je vais faire en sorte que tu es un atelier sous la verrière du manoir avec vue sur les jardins et le lac artificiel. Tu auras tout ce que peut avoir un maître d’art : toutes les palettes de couleurs, toutes les sortes de toiles, de pinceaux et j’en passe !

Lucifel fit une pause pour embrasser le bout de nez de Lou. Il leva le petit ange pour se relever. Ils se retrouvèrent face à face : Lucifel tenant Lou sous les aisselles comme il l’aurait fait pour tenir un chaton et l’observer.

-Pour ton deuxième souhait, je suis bien sûr d’accord ! Allons dehors en attendant qu’on te prépare ton atelier. Il fait très beau pour un envole.

Lucifel posa Lou puis il le guida lentement vers la grande véranda ensoleillée puis dans le jardin. Là, Lucifel s’arrêta pour regarder le ciel. Le soleil était flamboyant dans son océan bleu. Le jeune prince se retourna vers Lou.

-Bien… la dernière fois que j’ai volé avec un ange, c’était avec ton Prince Tenshi. Il était comme un poisson dans l’eau et il m’a tellement épuisé que j’ai faillit me rompre le cou, heureusement que mon frère était là pour me rattraper. Peut être qu’un jour, Satan et Tenshi viendront avec nous dans les airs… Vas-y, vole et prend ta liberté.

Lucifel sourit à son compagnon pour lui donner confiance.
Le corps du prince se souleva de quelques centimètres puis il se lança à la poursuite de Lou qui volait déjà dans les airs.

-Tu es a croqué petit ange ! Tu sais quoi ? Je vais faire en sorte que tu es un atelier sous la verrière du manoir avec vue sur les jardins et le lac artificiel. Tu auras tout ce que peut avoir un maître d’art : toutes les palettes de couleurs, toutes les sortes de toiles, de pinceaux et j’en passe !

Lou frissonna et eut un grand sourire. Il était sur que ses pupilles brillaient comme si il était face à un feu d’artifice. Une verrière, des jardins, un lac… jamais le jeune ange n’avait osé imaginer une telle chance. Il était déjà perdu dans ses pensées, imaginant tout ce qu’il pourrait faire avec autant de choses à sa disposition. Il se laissa soulever, comme s’il était un petit chat, sans vraiment y faire attention. L’ange leva les yeux vers Lucifel et lui sourit, terriblement heureux.

-Pour ton deuxième souhait, je suis bien sûr d’accord ! Allons dehors en attendant qu’on te prépare ton atelier. Il fait très beau pour un envole.

Il serrait fort la main du grand vampire dans ses doigts frêles, dévorant le ciel du regard. C’était sublime. Jamais il n’avait eu le droit de s’élancer vers les nuages, C’était le rêve de tous les anges, ils étaient nés pour sillonner les cieux, déployer leurs ailes blanches dans les vents ascendants, et il allait pouvoir le faire…il en frissonna d’appréhension. Un millier de papillons voletaient dans le creux de son estomac, et il se pressa instinctivement contre le bras du vampire, son bout de nez levé vers le ciel.

-Bien… la dernière fois que j’ai volé avec un ange, c’était avec ton Prince Tenshi. Il était comme un poisson dans l’eau et il m’a tellement épuisé que j’ai faillit me rompre le cou, heureusement que mon frère était là pour me rattraper. Peut être qu’un jour, Satan et Tenshi viendront avec nous dans les airs… Vas-y, vole et prend ta liberté.

Cette fois, il eut un vrai frisson qui lui courut le long de l’échine. Le prince Tenshi… ce prince de légende qui était le seigneur de son peuple. Lou n’avait jamais ressenti de sentiment d’attachement envers ce prince dont il n’avait jamais connu que le nom, mais l’idée même de voler avec cette figure de légende… Mais il laissa de côté ses interrogations quand Lucifel l’enjoignit de s’envoler. Alors, comme si il avait toujours su ce qu’il avait a faire, il déploya ses ailes et s’élança dans les air, laissant le vent fouetter son visage et son corps réagir seul aux mouvements de l’air. C’était le paradis. Il oublia tout, tout ce qui n’était pas le souffle du vent entre ses plumes immaculées, le sifflement de l’air dans ses oreilles, la senteur de pluie et de soleil qui emplissait ses narines. Il oublia le sol, l’esclavage et même Lucifel, perdu qu’il était dans son plaisir.

-Yaouuuuuuh!!!!

Il riait, riait de tout son saoul, son visage offert aux méandres du vent, qui emportait son rire loin derrière lui.

Lucifel regarda son petit ange s’envolait comme un oiseau libre. Lou était très beau, si heureux et libre. Le prince enleva sa cape et le gros de son armure puis il sauta à son tour dans les airs. Il resta d’abords en retrait puis il prit de la vitesse pour le rejoindre.

-Aimes-tu ? Tu pourras voler quand tu voudras mais reste dans le ciel du manoir : ne dépasse pas les hauts murs en briques sinon tu seras en danger.

Lucifel ferma les yeux et se concentra pour accélérer. Le prince dépassa le jeune ange puis il fondit vers un endroit de son jardin. C’était un endroit au style antique. Une très grande fontaine se dressé au centre. Des cygnes nageaient silencieusement. Lucifel se posa lentement sur le sentier puis il s’assit sur le rebord de la fontaine, le souffle court. Voler lui demandait beaucoup d’énergie et il ne s’était pas reposer depuis ce matin.
Il regarda Lou volait encore un peu puis il lui fit signe de le rejoindre.

-Alors, ça t’as plu ? Tu étais très beau dans le ciel…

Lou n'en pouvait plus de joie. Il avait l'impression de faire en cet instant ce pour quoi il était né. Voler, écouter le vent dans ses cheveux et entre ses plumes, respirer tous les parfums portés par les courants d'air qui le portaient comme si il n'avait rien pesé. Il oubliait tous ses soucis, l'esclavage, l'absence de son père, le fait qu'il vive dans un chateau entouré de dizaines de vampires. Rien n'aurait pu, en cette seconde, diminuer son bonheur.

-Aimes-tu ? Tu pourras voler quand tu voudras mais reste dans le ciel du manoir : ne dépasse pas les hauts murs en briques sinon tu seras en danger.


Il se tourna vers son prince et lui sourit. Un vrai sourire, lumineux et empli d'une joie indicible, qui faisait briller son visage et ses yeux d'améthyste. Il voulu s'approcher de Lucifel mais celui ci,dans une impressionnante pointe de vitesse, le dépassa et plongea. Surpris, l'ange s'arreta dans le ciel pour le regarder fendre l'air, avec la grace d'un faucon. il sourit et s'élanca à son tour, ses ailes plaquées contre son corps pour le rejoindre plus vite encore. Il le regarda se poser puis, suivant une idée brusque, il bifurqua et remonta pour s'amuser encore dans les airs. Il tournoyait, plongeait puis remontait en piqué, riant à gorge déployée et poussant des cris de joie. Il était si absorbé dans son vol qu'il manqua ne pas voir le signe du vampire.
Il voulu impressioner le prince et piqua de nouveau vers lui, pour l'atteindre a pleine vitesse. Mais, ne maitrisant absolument pas l'atterissage, il manqua faire un roulé boulé sur le sentier. Freinant des quatre fers, il glissa et vint s'ecraser contre Lucifel.

-Alors, ça t’as plu ? Tu étais très beau dans le ciel…

Encore affalé sur les genoux du vampire, ses cheveux décoiffés tombant de facon desordonnée sur son visage aux joues rougies par le vent, les yeux brillants encore du plaisir qu'il avait pris en volant, il hocha vivement la tete.

- Oh c'était.... c'etait vraiment magique! Merci, merci de m'avoir laissé voler.

N'arrivant pas à exprimer son bonheur et sa gratitude avec des mots, il passa ses bras fins autour de la taille du vampire et se serra, fort, contre lui, sa tete pressée contre son torse.

-Alors, ça t’as plu ? Tu étais très beau dans le ciel…

- Oh c'était.... c'était vraiment magique! Merci, merci de m'avoir laissé voler.

Je souris gêné de cette étreinte si innocente. Au fond, oui, j’aimerais que Lou même, qu’il soit mon tendre amant… je soupire puis je réponds à son étreinte tout en essayant de le recoiffer. Je lui embrasse ensuite les cheveux. Ils sont si doux sous mes lèvres aimantes.

-ce n’est rien, tu recommencerais quand tu voudras… je t’aime tellement… j’aime tellement te voir heureux…

Nous restons ainsi encore quelque temps puis je le prends dans mes bras pour le rentrer : la nuit tombe lentement et le vent se lève. Je ne veux pas qu’il tombe malade. Je le fait assoir sur un canapé puis je m’assois près de lui.
Je le colle contre moi avec amour et tendresse.

-Dis-moi, Lou. Crois-tu pouvoir m’aimer un jour ? Je veux dire être amoureux de moi et former un couple ?

Ma main caresse en même temps son bras fin et délicat, d’un mouvement doux et aimant.

L'ange ferma les yeux et sourit sous les lèvres du vampire. Il ne s'était jamais senti autant en sécurité depuis cinq années loin de ses repères.

-ce n’est rien, tu recommencerais quand tu voudras… je t’aime tellement… j’aime tellement te voir heureux…

C'était si doux d'être là, dans la chaleur des bras de Lucifel, installé contre son torse large qui se soulevait au rythme de sa respiration, calé sur ses cuisses puissantes, avec son souffle dans ses cheveux violets, et son coeur qui battait la, juste sous son oreille. Il ferma ses paupieres et se laissa bercer par les battements réguliers, s'endormant presque.

Un frisson le sorti de sa torpeur et les bras du vampire se resserèrent autour de lui. Il redressa le visage vers lui et se pelotonna contre lui pour ne pas avoir froid. Tout de meme, il se dit qu'il aurait aimé marcher un peu. Une fois au chaud, il se retrouva collé contre le prince qui le tenait tout contre lui. Il se laissa faire, commencant a se sentir un peu à l'etroit, tenu ainsi depuis si longtemps.

-Dis-moi, Lou. Crois-tu pouvoir m’aimer un jour ? Je veux dire être amoureux de moi et former un couple ?

Un couple? Il le regarda. Il n'etait pas certain de voir ou le vampire voulait en venir. Pour etre un couple, il fallait etre egaux non? Il pris une meche de cheveux d'améthyste et l'enroula autour de son indexe fin. Il plongea son regard dans celui du vampire brun.

- Former un couple? Mais...vous etes un prince. Je veux dire, le frère du Prince Noir. Et je suis un esclave. Enfin, je n'ai meme pas de lien avec la noblesse des anges.

Il pencha la tête, son visage teinté d'une sorte de tristesse.

-Je ne peux pas etre amoureux d'un vampire, surtout pas vous ... Lucifel.

Il baissa les yeux, son coeur battant de manière désordonnée dans sa poitrine, la respiration un peu courte. Cette vérité qui lui paraissait inébranlable était étrangement douloureuse. Il n'avait pas le droit d'aimer son maitre...Il relacha sa mèche de cheveux et entrelaca ses doigts, les serrant nerveusement.

Lucifel écouta le jeune ange sans rien dire. Mais son silence cachait un mal être, un trouble inconnu. Lou venait de lui dire qu’il ne serait jamais en couple avec lui parce qu’ils n’étaient pas de la même race, pas du même rang sociable…
Quand Lou finit ses explications, il semblait au prince vampirique que son cœur s’était brisé en mille petits morceaux. Il massa délicatement l’arrête de son nez puis il souleva le corps frêle et léger du bel ange. Il reposa l’ange à sa droite, à la place qui restait sur le fauteuil. Puis il se leva lentement. Aucun son n’était encore sortit de sa bouche.
Lucifel alla silencieusement jusqu’à la cheminée. Il leva lentement sa main puis une boule de feu jaillit de sa paume. Il la lança furtivement dans le foyer. Celui-ci se mit à ronronner fortement et a réchauffait toute la pièce. Le prince s’appuya ensuite sur le rebord de la cheminée.

-Je vois… j’aurais espéré que tu comprennes que ta classe sociable ou encore que tes douces ailes n’étaient rien pour moi… Mais j’accepte ton choix et tes paroles.

Lucifel se redressa ensuite et commença à se dirigeait vers le couloir. Juste avant de passé le porche, il se retourna et regarda longuement le jeune ange qu’il avait recueillit. Il y avait cru, il était pourtant persuader que Lou et lui, ça pouvait « le faire ».

-Je ne te troublerais plus jamais avec cette histoire. Tu es libre de choisir avec qui te veux passer le restant de tes jours. Tu peux sortir du manoir si l’envie te prend, aucuns vampires ni lycans n’oseraient te toucher si tu portes les vêtements que je t’ai offert. Rencontre du monde, Lou. Découvre Yami, fais-toi des amis… Peut être que tu trouveras quelqu’un qui te correspond mieux que moi… Je serais dans ma chambre jusqu’au souper.

Sans un mot de plus, Lucifel se retourna et sortit de la pièce. Ses pas étaient assez lents, il venait de se rendre compte pour la énième fois que ses richesses, que son titre ou même sa naissance ne faisait pas forcément le bonheur.
Lucifel se promit de toujours rendre heureux le jeune ange et de toujours tout accepter venant de lui. Non, il ne devait pas se comporter en égoïste et refuser que Lou ait une vie sociable !
Arrivé en haut des escaliers qui menaient aux chambres, le prince se mit à courir. Il entra en trombe dans sa chambre puis claqua bruyamment la porte.

Par des gestes furieux et brutaux, le prince pourtant si calme se mit à tout renverser : les livres, les objets de décorations, les lampes, les vêtements : tout !
Après avoir fait de sa chambre un champ de bataille, Lucifel se jeta sur son lit et se mit a frapper brusquement le matelas alors que les draps étouffés ses cries de rages et de douleur.

Après s’être défoulé, Lucifel se calma peu à peu. Il souffrait de la réponse de Lou mais il devait se reprendre. Il se redressa et sécha ses yeux humidifiés par sa tristesse. Il rajusta ses vêtements puis il rangea rapidement sa chambre. Puis, il sortit de son antre. Il fallait qu’il parle à Lou, peut être s’étaient-ils pas compris ?

Le prince flamboyant marcha silencieusement dans les couloirs en direction du salon où ils s’étaient disputés. Malheureusement, seul le vide l’accueillit. Lucifel appela son jeune ange mais ce fut le silence qui lui répondit. Après cinq appelle, Lucifel finit par s’inquiéter. Il se mit à courir dans le gigantesque manoir.

Des dizaines de questions lui traversaient la tête. Et s’il était partit ? S’il ne voulait plus revenir à la maison ? Et s’il lui en voulait de lui avoir fait des avances ?

-Lou ?! Lou !!!

Lucifel traversa tout son manoir, entrant dans chaque pièce comme un éclair. Lou n’était nulle part. Le prince s’arrêta et hurla le prénom du petit ange. Le vampire paniquait…

*et si…*

Lucifel eu un hoquet de terreur : il n’avait pas fouillé tout le manoir. Il manquait en effet une partie de manoir, la plus vieille et abandonné. Le prince rouge se mit une nouvelle fois à courir comme un fou.

Il hurlait le prénom de son ami et priait pour que Lou lui réponde.

-Lucifel…

Le prince s’arrêta net. La voix de Lou s’était élevée, triste, rauque et angoissée. Lucifel se mit à marcher lentement vers le bruit. Il découvrit rapidement le corps de son ami, recovrillé contre le mur.

-Lou ?! Lou, tu vas bien ?

Lucifel s’accroupit furtivement près de ce dernier et l’enlaça fermement.

-Oh, mon Lou… Ne me refais plus jamais ça… Je t’aime tant… Ne me quitte pas…