Retrouvailles et discussions

J’avais sentit la présence pure de Tenshi. J’ai alors ordonné rapidement qu’on fasse du thé pour quatre personnes. Je dois avouer que je suis assez tendu… Deux cent ans sans le voir, sans un signe de vie de sa part… je sais que Satan a sans le savoir sentit sa venu et qu’il va sans doute descendre. J’espère simplement qu’il laissera Konvealen dormir à l’étage et que nous pourrions parler sérieusement de tout ça.

Tenshi entre lentement dans mon salon. Il n’a plus ses vêtements royaux mais il est aussi bien qu’avant. Sa pureté envie alors la pièce, calme ma crainte.

-Bonsoir, Lucifel. Pardonne-moi d’arriver aussi tard. Puis-je ?

-Bonsoir à toi, cher Tenshi. Ne t’excuse pas, tu seras toujours le bienvenu dans ma demeure.

J’hoche ensuite la tête à sa demande. Il vient s’assoir près de moi tandis que je lui verse un peu de thé pour le requinquer. Il comprend rapidement que Satan et Konvealen sont chez moi. Je pose la main sur son bras pour lui montrait que tout va bien et qu’il ne doit pas avoir peur.

-N’ai crainte, ce manoir est le tien. A peine es-tu rentré qu’il est devenu plus pur et plus serein. Calme-toi, je sais que tu es en fait timide et réservé mais il faut que tu sois fort…

-Satan est ici, n’est-ce pas ? Tu sais, je ne veux pas mettre tout en désordre… Je veux simplement reprendre ma vie, le revoir… Je n’ai personne à par vous deux… Je sais que Satan vit sa vie avec un autre ange. Je ne veux pas les embêter.

-Arrête ! Satan et Konvealen savent très bien que tôt ou tard, il fallait que tu reviennes et qu’ils trouvent le juste milieu. Tu es fatigué, tu as faim. Mon esclave va te préparer à manger et de nouveau vêtements. Calme-toi… Satan ne devrais pas tarder, je le sens, je le sais. Bois ce thé, il va t’apaiser un peu.

Je lui souris. Je sens qu’il à peur mais je ne peux rien faire. Je dois simplement tenter d’être un juge, témoin neutre et d’essayer de calmer les esprits. Mais je ne sais qui plaindre : Konvealen ou Tenshi ?

-J'aimerais bien savoir ce que mon cher frère à en réserve... Il se peut qu'il est des fraises, de la chantilly ou de la pâte de chocolat... je me ferais bien un Konvealen à la chantilly... Pas toi?

Satan rit de sa blague douteuse alors que son amant rougissait à vu d’œil avant de rire à son tour. Son rire était doux aux oreilles du Roi vampirique.

-Je te suie avec plaisir, en t’entendant parler de nourriture, me donne faim maintenant. Un prince des ténèbres aux fraises n’est pas mal non plus … Je crois que je préfèrerais au chocolat.

Satan s’arrêta doucement à l’humour de son ange. Konvealen était aussi rouge que les murs du manoir que Lucifel adorait tant décoré en rouge, sa couleur. Satan tendit sa main vers les cheveux de son compagnon pour le recoiffer tendrement.

-Oui c’est bien Lou, j’espère qu’il va mieux maintenant. Je sais qu’il sera très heureux avec Lucifel.

-Oui, il sera heureux mais il lui faudra du temps pour qu’ils soient en couple ou qu’il brise la glace pour devenir vraiment intime.

Les deux amants descendirent silencieusement. Arrivé en bas du grand escalier, une lumière attira l’attention du roi. Satan prit la main de son amant pour la porter à ses lèvres. Il l’embrassa tendrement.

- Lucifel à de la compagnie à cette heure ? Hum… Dommage, moi qui voulait te montrer mon grand amour dans sa cuisine… Je vais voir ce qu’il fait. Je t’aime.

Satan posa chastement sa bouche sur celle de son ami puis il marcha lentement, pied nu, vers la porte. Deux voix s’élevaient doucement dans le salon de thé des intimes. Satan entre-ouvrit silencieusement la porte puis il recula sous le choc. Il était là… en vie…
Satan retourna, tête baissée vers Konvealen. Le prince enlaça son ange.

-Je t’aime, mon Konvea. Quoi qu’il arrive, je veux que tu le saches : je t’aime de tout mon cœur… Tu es mon petit ange fragile, pur, innocent, doux… Mon petit oiseau, mon rayon de soleil. Je t’aime et je veux vivre avec toi.

Satan embrassa amoureusement Konvealen puis il lui prit la main pour le mener vers la porte. A peine avait t-il la main sur la poignée que la voix de son frère s’éleva pour les inviter à entrer dans la pièce. Satan soupira longuement avant d’ouvrir la porte.
Ils entrèrent lentement voire timidement dans la pièce chaleureuse. Lucifel était assis face à l’entré, à sa droite se trouver la silhouette amincit de Tenshi. Ses vêtements quoique déchirés et un peu sales soulignaient tout de même sa royauté et sa beauté angélique. Il se tordait nerveusement les doigts.
Satan s’assit à la gauche de son frère, loin de son ancien amant pour ne pas troubler Konvealen et Tenshi.

-Bonsoir petit frère, Tenshi… Lucifel aurait tu à manger pour Konvealen ?
-Oui, bien sur. Mon esclave va nous rapporter ça. Tenshi et moi parlions justement de vous…
-Nous ?

Lucifel hocha lentement la tête en signe d’affirmation. Le regard de Satan alla alors chercher celui de son ancien amant. Celui-ci ne soutenu pas son regard, trop fatigué et trop remplie d’émotion… Il s’éclaircit discrètement la gorge avant de prendre la parole.

-Oui, j’expliquais à Lucifel mes objectifs… je ne veux pas mettre la zizanie au palais… je veux juste reprendre ma vie comme avant… enfin, sans certains points… Bélial est encore ici, n’est-ce pas ?

Ses yeux se levèrent vers Satan. Ils étaient remplis de tristesse. Le Roi vampirique voulut répondre à son « ami » mais il fut interrompu par la « création » de Lucifel. C’était une petite silhouette vêtu de rouge, on ne voyait rien de cet être artificiel, résultat de l’échec des premiers tests sur les futurs Lycans. Cet être posa sur la petite table un lourd plateau bourré de gâteau, de chocolats etc.

Konvealen suivit son maitre sans dire un mot, mais dans son for intérieur il était en ébullition. Toutes ces émotions l’avaient mis à mal comme en bien, ils en étaient ressortis encore plus fort. Konvealen sourit, il était heureux malgré tout, malgré le faite que la menace de le perde pouvait être effective, mais ce n’est pas pour cela qu’il perdrait. C’est ainsi qu’il descendait les marche avec son amour, il avait faim certes, et ce n’était pas les fruits que lui avait gentiment donné Lucifel qu’il pouvait être rassasié.
Arrivé en bas, Satan s’arrêta net, Konvealen avait aussi vu que la cuisine avait des occupants. Puis son maitre se tourna vers lui et lui donna un baiser léger sur ses lèvres. L’ange se laissa faire heureux, se détournant de son amant le prince des ténèbres ouvrit la porte de la cuisine, mais soudainement recula. Konvealen ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait à l’intérieur. Seulement Satan en montrant son visage, il sut qui était dedans, cela ne pouvait pas être autrement. D’ailleurs les paroles de celui qu’il aimait ne lui laissaient aucun doute.

-Je t’aime, mon Konvea. Quoi qu’il arrive, je veux que tu le saches : je t’aime de tout mon cœur… Tu es mon petit ange fragile, pur, innocent, doux… Mon petit oiseau, mon rayon de soleil. Je t’aime et je veux vivre avec toi.

Comment pouvait-il lui dire cela encore une fois, comme s’il ne le croyait pas. C’était comme s’il essayait de le convaincre, ou se convaincre. Un autre baiser vint achever de le persuader et lui certifier ses sentiments vrais. Ils entrèrent ensuite dans la cuisine main dans la main. Les yeux de l’ange firent le tour de la pièce et remarqua qu’il y avait aussi le frère de Satan, Lucifel. Puis il regarda de plus précisément l’autre personne présente. Ces habits étaient dans un triste état, sa mine avait également connus de meilleurs jours. Il était très mince, mais d’une telle souveraineté que cela faisait oublier le reste. Satan vint s’assoir aux cotés de son frère, lui resta à sa place, un peu en retrait. Ils avaient besoin de se parler et avait conscience qu’il ne pouvait pas participer à l’échange.
Son amant demanda à son frère de faire préparer à manger pour lui. Konvealen s’en étonna, il en avait oublié sa faim, d’ailleurs il ne savait pas s’il pourrait avaler un aliment maintenant. La voix de Tenshi s’éleva, ce n’était qu’un murmure empli de tristesse, le cœur de Konvealen se serra devant une telle détresse.

-Oui, j’expliquais à Lucifel mes objectifs… je ne veux pas mettre la zizanie au palais… je veux juste reprendre ma vie comme avant… enfin, sans certains points… Bélial est encore ici, n’est-ce pas ?

Ses mots étaient justes, des paroles sincères, il le savait cela ne pouvait en être autrement. Puis il avait raison Bélial était là, près à tenter quelque chose une nouvelle fois, il ne désirait pas se laisser battre, après tout ce temps. Mais qu’entendait-il par « reprendre sa vie comme avant » ? Cela incluait-il aussi reprendre sa vie avec Satan. Une menace de plus en somme.
Tenshi était certes fatigué mais savait très bien ce qu’il souhaitait. Seulement il n’allait certainement pas commencer à être sous pression en sa présence, et commencer les hostilités, ce ne serait pas correcte, même très imbu de sa personne. Il préféra faire les honneurs à son prince céleste, car il lui devait encore une certaine obéissance même s’il était maintenant la propriété de Satan. Il ne fit pas attention à la personne qui venait d’apparaitre les bras chargés, il était trop concentré sur Tenshi.
Il alla vers lui, puis mit un genou à terre la tête basse et une main sur le cœur.

-Seigneur, je vous tends tout mon respect et attachement à mon prince angélique. J’essayerai de faire en sorte de vous aider tant que je pourrais votre majesté.

il était sincère, mais ses pensées étaient tout de même fermées à cet instant, car pourtant, Tenshi serait la personne qui lui prendrait certainement l'être qu'il aimait le plus. Mais avait quand même un espoir en ces deux personnes. il se releva donc sans attendre ne serait-ce qu'une petite réponse et alla directement se placer derrière la chaise de son prince et amant, possessif.

POST TENSHI

Lucifel hocha lentement la tête en signe d’affirmation. Le regard de Satan alla alors chercher celui de son ancien amant. Celui-ci ne soutenu pas son regard, trop fatigué et trop remplie d’émotion… Il s’éclaircit discrètement la gorge avant de prendre la parole.

-Oui, j’expliquais à Lucifel mes objectifs… je ne veux pas mettre la zizanie au palais… je veux juste reprendre ma vie comme avant… enfin, sans certains points… Bélial est encore ici, n’est-ce pas ?

Ses yeux se levèrent vers Satan. Ils étaient remplis de tristesse. Le Roi vampirique voulut répondre à son « ami » mais il fut interrompu par la « création » de Lucifel. C’était une petite silhouette vêtu de rouge, on ne voyait rien de cet être artificiel, résultat de l’échec des premiers tests sur les futurs Lycans. Cet être posa sur la petite table un lourd plateau bourré de gâteau, de chocolats etc.

Tenshi remarqua enfin la présence de ce fameux ange qui rendait fou son ancien amant. Il devait bien l’avoué, cet ange était des plus séduisants. Tenshi le laissa s’approchait.
L’ange lui fit la révérence puis il jura comme tous les anges qui le servaient.

-Seigneur, je vous tends tout mon respect et attachement à mon prince angélique. J’essayerai de faire en sorte de vous aider tant que je pourrais, votre majesté.

Il le regarda faire sans rien dire. Le laissant même aller vers Satan. Il voyait bien que cet ange ne voulait pas perdre Satan. Tenshi soupira face à cette hostilité.

-Tu dois être l’ange Konvealen… Ce nom me dit quelque chose… Bright light Konvealen ? Tu travaillais pour un grand seigneur dans les combats…

Tenshi marqua une petite pause. Il se rappelait de ce temps là, où il était prince, où tout allait bien… Il porta lentement sa tasse à ses lèvres. Le liquide chaud coula lentement dans son corps fragile…

-Tu ne peux rien pour moi… Sauf si tu veux disparaître de la circulation… Quand j’ai dit que je voulais rependre ma vie comme avant… je voulais dire que je voulais vivre au Palais avec mon petit train-train ennuyeux à mourir… Et « sans certains points » sous-entendait que je comprenais très bien qu’en 200 ans, l’homme que j’aime a refait sa vie avec d’autres…

Tenshi se leva lentement puis posa délicatement la tasse de thé. Il s’avança vers la porte puis il s’arrêta. Il se retourna vers Lucifel.

-J’ai besoin de repos… Tu m’excuseras ?

Tenshi vit Lucifel acceptait puis il sortit de la pièce. Dans le couloir, sa vision était trouble, les murs tanguaient violement… le prince déchu monta difficilement les marches.
Puis, plus rien. Seul un bruit sourd infernal comme si un objet dévalait à toute vitesse les marches du manoir.

POST SATAN

Lucifel hocha lentement la tête en signe d’affirmation. Le regard de Satan alla alors chercher celui de son ancien amant. Celui-ci ne soutenu pas son regard, trop fatigué et trop remplie d’émotion… Il s’éclaircit discrètement la gorge avant de prendre la parole.

-Oui, j’expliquais à Lucifel mes objectifs… je ne veux pas mettre la zizanie au palais… je veux juste reprendre ma vie comme avant… enfin, sans certains points… Bélial est encore ici, n’est-ce pas ?

Ses yeux se levèrent vers Satan. Ils étaient remplis de tristesse. Le Roi vampirique voulut répondre à son « ami » mais il fut interrompu par la « création » de Lucifel. C’était une petite silhouette vêtu de rouge, on ne voyait rien de cet être artificiel, résultat de l’échec des premiers tests sur les futurs Lycans. Cet être posa sur la petite table un lourd plateau bourré de gâteau, de chocolats etc.

Konvealen fit ensuite son petit numéro. Cela le faisait rire intérieurement, Konvealen était si jaloux et possessif ! C’était aussi très mignon de voir à quel point l’ange pouvait tenir à lui.

-Seigneur, je vous tends tout mon respect et attachement à mon prince angélique. J’essayerai de faire en sorte de vous aider tant que je pourrais, votre majesté.

Son amour commençait à comprendre ce qu’était la politique, pensa Satan avec un sourire doux.

-Tu dois être l’ange Konvealen… Ce nom me dit quelque chose… Bright light Konvealen ? Tu travaillais pour un grand seigneur dans les combats…

Ca, c’était une chose qu’il ne savait pas. Satan regarda d’un œil méfiant l’échange qui se déroulait sous ses yeux. Il comprenait de plus en plus que la cohabitation n’allait pas être facile à cause de l’amour qu’ils lui portaient tous deux.

-Tu ne peux rien pour moi… Sauf si tu veux disparaître de la circulation… Quand j’ai dit que je voulais rependre ma vie comme avant… je voulais dire que je voulais vivre au Palais avec mon petit train-train ennuyeux à mourir… Et « sans certains points » sous-entendait que je comprenais très bien qu’en 200 ans, l’homme que j’aime a refait sa vie avec d’autres…

Satan se sentait mal à l’aise même si Tenshi avait essayé de faire de l’humour et d’éclaircir les choses…
Le Prince Noir regarda silencieux son homologue sortir pour se reposer. Quand la porte fut fermée, Satan se retourna vers Konvealen puis lui sourire chaleureusement puis il se tourna vers son jeune frère.

-Il vaut mieux que Konvea et moi, partions demain pour retourner au Palais. Tenshi a l’air en forme… enfin, pour quelqu’un qui a passé 200 ans dans un cachot. Tu prendras soin de lui, tout de même. Mais il faudra qu’il revienne au Palais, c’est là-bas qu’est sa place. Je compte aussi sur….

Satan ne termina pas sa phrase. Un bruit sourd venait du couloir. Les deux princes se relevèrent d’un bond. Satan prit la main de Konvealen puis suivit rapidement son frère dans le couloir.
Lucifel était accroupi près d’une forme longiligne.

-Par les enfers, Tenshi…

POST LUCIFEL

-Il vaut mieux que Konvea et moi, partions demain pour retourner au Palais. Tenshi a l’air en forme… enfin, pour quelqu’un qui a passé 200 ans dans un cachot. Tu prendras soin de lui, tout de même. Mais il faudra qu’il revienne au Palais, c’est là-bas qu’est sa place. Je compte aussi sur….

Satan ne termina pas sa phrase. Un bruit sourd venait du couloir. Les deux princes se relevèrent d’un bond.
Lucifel sortit le premier de la cuisine. Tenshi était inconscient au bas de l’escalier vieux de mille ans. Le jeune prince s’accroupit près de lui pour voir les dégâts. Tenshi n’avait rien à la tête, c’était déjà ça. Mais son aile semblait être casée.
-Par les enfers, Tenshi…

-Ce n’est rien, mon frère. Il est juste inconscient mais ça n’a pas l’air grave. Ca doit être la fatigue mélangée à la faim… Son aile est par contre casée. Aide-moi, on va le mettre dans la chambre mitoyenne de la votre.

Lucifel souleva le haut du corps alors que son frère prit les jambes. Le jeune prince soldat demanda à Konvealen de passer devant et d’ouvrir les portes.
Ils montèrent lentement pour ne pas aggraver l’état du prince angélique.
Lorsque Tenshi fut allongé sur le lit en baldaquin, Satan partit chercher de quoi soigné son ancien amant alors que Lucifel enlevait les vêtements sales de ce dernier.

-Il est tellement frêle et mince… Konvealen ? Descend dans la cuisine et ramène de quoi manger, s’il te plaît. Et quand tu seras remonté, prend un pantalon dans l’armoire.

Lucifel avait finit d’enlever tous les habits de son ami. On pouvait voir les côtes de Tenshi, mais aussi des blessures plus où moins anciennes.

Après les paroles de Tenshi, Konvealen se sentait encore plus mal à l’aise. Il savait qu’il en avait fait de trop, et aussi trop dit. Il baissa la tête d’un air contrit. Ce n’était pas la bonne manière pour aider le prince céleste. Il devait mettre de l’eau dans son vin et être plus proche de lui que de s’éloigner de cette façon. De plus cela n’arrangerait rien qu’il y est un joute entre eux deux, c’était Satan qui allait faire le choix de son cœur. Celui-ci lui sourit, cela lui réchauffa considérablement son être.
Parti dans ses pensées, il n’entendit presque pas la discussion qui s’engagea entre les personnes présentes. Au bout d’un moment il s’avisa que Tenshi avait quitté la pièce. Peu après il y eut un bruit dans le couloir, Satan et Lucifel se levèrent d’un bon et accoururent vers le couloir pour voir ce qu’il se passait. Konvealen les suivit de près et put voir le corps allongé du prince blanc en bas des marches.
Konvealen en fut très secoué, il ne pouvait plus faire un mouvement. Cette fois c’était pire que tout à l’heure et s’en voulait encore plus de ses pensées mauvaises. Lucifel regarda les blessures potentielles de l’ange.

" -Ce n’est rien, mon frère. Il est juste inconscient mais ça n’a pas l’air grave. Ca doit être la fatigue mélangée à la faim… Son aile est par contre casée. Aide-moi, on va le mettre dans la chambre mitoyenne de la votre. "

*Une aile cassée …*

Il sut d’avance que le prince allait souffrir de sa blessure. Rien ne pouvait être pire que de guérir d’une aile brisée, le bandage allait être tout aussi délicat à faire. il regarda les deux frères le soulever avec précaution et le porter dans une chambre mitoyenne de la leur.

*Mitoyenne …*

Lucifel lui demanda d’ouvrir la porte de la chambre, et comme un automate c’est ce qu’il fit. Les deux êtres maléfiques s’afféraient auprès de Tenshi Pendant que Konvealen restait en retrait pour ne pas gêner. D’ailleurs il ne leur serait d’aucune utilité, il était trop tétanisé pour ça, et ses pensées n’étaient pas mieux.

" -Konvealen ? Descend dans la cuisine et ramène de quoi manger, s’il te plaît. Et quand tu seras remonté, prend un pantalon dans l’armoire. "

Sans demander son reste il quitta la chambre rapidement. Il dévala les escaliers et entra de nouveau dans la cuisine. Là il s’arrêta net pour reprendre un peu de sa respiration mais aussi un nouveau control de soi. Pourquoi réagissait-il aussi négativement ? Pourtant quelques minutes avant il avait de bonne intention, il voulait aider, être plus proche. Le temps … Il avait besoin de temps pour que cela se fasse, on ne pouvait pas changer quelque chose d’aussi sérieux en un lapse de temps très court. Il ferait des efforts mais les autres devaient également comprendre qu’il ne pouvait pas faire de miracle, cela il le laissait à une autre personne plus haute.
Konvealen se mit à l’ouvrage, prépara de quoi l’alimenter et remonta dans la chambre lentement. Arrivé à destination, il posa le plateau sur la table de chevet et alla droit vers l’armoire, sans dire un mot. Puis ayant trouvé un pantalon blanc, il retourna vers le lit, et tendit le vêtement à Lucifel.

-Je pense que celui-ci conviendra. Les autres sont trop sombres pour lui.

Juste quelques mots, des mots qu’il pensait approprier, car c’est bien ce qu’il jugeait. Puis il se recula encore une fois pour ne pas déranger, ne sachant pas vraiment quelle attitude adoptée dans de telle circonstance. Pourquoi un tel ressentiment lui oppressait la poitrine ?

Lucifel souleva le haut du corps alors que son frère prit les jambes. Le jeune prince soldat demanda à Konvealen de passer devant et d’ouvrir les portes.
Ils montèrent lentement pour ne pas aggraver l’état du prince angélique.
Lorsque Tenshi fut allongé sur le lit en baldaquin, Satan partit chercher de quoi soigné son ancien amant alors que Lucifel enlevait les vêtements sales de ce dernier.

-Il est tellement frêle et mince… Konvealen ? Descend dans la cuisine et ramène de quoi manger, s’il te plaît. Et quand tu seras remonté, prend un pantalon dans l’armoire.

Lucifel avait finit d’enlever tous les habits de son ami. On pouvait voir les côtes de Tenshi, mais aussi des blessures plus où moins anciennes.
Lucifel soigna délicatement les plaies et l’aile casée de Tenshi avec l’aide intentionné de son frère. Satan retourna ensuite dans la salle de bain pour remplir une bassine d’eau, prendre du savon et du linge propre pour laver son ancien amant.
Konvealen revint alors. Il déposa le plateau puis il alla chercher le fameux pantalon.

-Je pense que celui-ci conviendra. Les autres sont trop sombres pour lui.

Lucifel remercia le bel ange puis il se redressa. Il regarda en direction de Konvealen. Il sourit face à la gêne que montrait sans le vouloir.

-Konvealen ? J’ai vu comment tu as réagit au retour de Tenshi… Tu n’as pas à être comme ça, même si tu as peur. Satan ne te l’a peut être pas révéler mais Tenshi et lui doivent vivre ensemble, c’est leur destin et c’est pour le bien de notre monde. L’équilibre a été rompu quand ton peuple a sombré...

Lucifel baissa les yeux vers Tenshi. Ce dernier gémissait doucement. Il se réveillait peu à peu.

-Konvealen ? Tu veux bien t’occuper de ton prince : donne lui à manger et humidifie lui le visage pour calmer un peu la douleur. Je Dois parler à Satan.

Lucifel salua Konvealen puis il partit dans la salle de bain, laissant seul Konvealen et Tenshi.

Après le départ de Lucifel, Konvealen regarda le corps inerte de Tenshi, il ne fit pas un mouvement vers lui. il vit que sa blessure à l’aile avait été correctement soignée, le bandage était parfait. Il reconnut que Lucifel avait un don pour panser les plaies difficiles, il lui en était reconnaissant. Pourtant se sont surtout ces paroles qui le laissaient quoi.

-Konvealen ? J’ai vu comment tu as réagit au retour de Tenshi… Tu n’as pas à être comme ça, même si tu as peur. Satan ne te l’a peut être pas révéler mais Tenshi et lui doivent vivre ensemble, c’est leur destin et c’est pour le bien de notre monde. L’équilibre a été rompu quand ton peuple a sombré...

Cette fois, Konvealen se sentit désœuvré, comme si on lui retirait une partie de lui-même. Toute joie, tout bonheur avaient déserté son corps, il devenait aussi inerte que le corps de Tenshi. Un froid intense l’envahi, sournois, le mal était en lui, et il ne devait rien dire, ne rien montrer. Il se laissa tomber à genoux sous le coup de l’émotion. Des larmes vinrent perlées le long de ses joues. Plus rien n’avait d’importance que son peuple, peuple oublié par son amour pour Satan et que Lucifel lui avait consciencieusement mais justement rappelé. Quel être était-il pour vouloir une telle chose. Lui, Konvealen était peu de chose, Tenshi était le maitre, celui qui redonnera vie à son peuple en s’unissant à Satan, un nouveau souffle pour leur vie. L’équilibre allait enfin renaitre, l’ange devait s’effacer devant cette joie, l’amour de son peuple passe avant le sien.
Quelque chose bouge qui attire son attention, c’était Tenshi qui revenait parmi eux. Il essuya les larmes de sa manche "et alla vers le lit.

-Mon prince, je vais vous donner de quoi vous restaurez, ne bougez surtout pas.

Konvealen éplucha, coupa et écrasa soigneusement les fruits. Il voulait qu’il vive, il désirait l’équilibre, quitte à tout perdre pour lui-même. Plus d'amertume, plus de doute, il était en tort et réparerait ceux-là avec l'affection dont il était capable. cela se mesurait par une grandeur d'âme immense. Après en avoir fait de la purée, l’ange combattant lui releva la tête pour qu’il puisse l’avaler.

--Mangez, vous avez besoin de force. Je ne vous quitterais pas tant que vous ne serez pas rétabli.

Son cœur était lourd, très lourd à porter, mais son peuple était le plus important. Tant de combats vécus, et infructueux, avec Tenshi en vie, cela donnerait un espoir. Dorénavant, il s’effacera pour les laisser vivre ensemble et donner un renouveau, une nouvelle force pour les anges. Satan et Tenshi étaient à leur devoir et lui n’était qu’esclave.

"-chaque chose à sa place, pensa-t-il"

Une fois le prince de retour du monde du sommeil, il se précipita pour lui donner à manger. Il le voit qu’il y a de la souffrance dans ses traits, je savais bien que cela n’allait pas être de tout repos que de remettre en place une aile. Mais il y avait des plantes médicinales pour ce genre de cas, c’était à espérer qu’il y en avait ici. Son prince commença à manger, il le maintient pour plus de facilité. Vu comme cela, il avait l’air tellement fragile, si frêle qu’il en eut mal pour lui. Dans quelque temps, il le savait, qu’il aurait retrouvé toute sa splendeur d’antan, il l’espérait que cela se fera le plus vite possible.
Il soupira, il était l’être le plus vil qui soit d’avoir douté de lui et de ces intentions. il ne méritait aucune compassions, ni de son amitié, encore moins de l’amour d’une certaine personne, c’était son opinion. Tenshi me dit les mots qu’il avait toujours voulu entendre, ceux qui n’avaient pas été dits clairement. Il se sentait vraiment quelqu’un d’obtus, sans une once de jugeote, pourquoi ne réfléchissait-il pas plus que ça et ne rien voir au-delà de son bout de nez ? Après une quinte de toux, Tenshi pose sa main sur sa chevelure, son expression est des plus conciliantes, comment pouvait-on en douter. Il ne désirait pas non plus être son ennemi, cela ne l’a jamais effleuré. Il aurait préféré laisser sa place que de penser une telle chose.

-Konvealen ? Tu veux bien me faire plaisir ? Ne soit pas peiner de cette nouvelle situation : il t’aime, tu l’aime : vous vous aimez ! D’accord ? Et puis au pire, toi tu seras son tendre amant et moi le père de ses héritiers… enfin, je veux dire… La loi est claire la dessus : les héritiers de Satan doivent être de sang très pur. Et je suis le seul prince à pouvoir lui donner ce que la loi veut… Mais ! J’insiste encore une fois : ta place est près de Satan !

Konvealen comprenait très bien, il accepterait la chose. Petit pincement tout de même en pensant aux héritiers, pas avec lui, il était un amoureux et avait un peu de mal. Mais la hiérarchie était ce qu’elle était, une vieille dame que personne ne voulait voir rajeunir.

Son sourire est pour lui comme un baume au cœur, une promesse aussi. Celle qui fera d’eux des amis, enfin peut-on l’être avec son supérieur ? Mais au moins l’avenir était des plus propices maintenant. Pourquoi a-t-i disparu si rapidement, pourquoi le regardait-il avec ce visage si sévère ?

-Tu as bien compris ? Je t’interdis d’être à plus de 2 mètres de Satan…

D’abords indécis par ces mots, il fut surpris avant de pouffer de rire. Chose difficile par ce qu’il l’avait encore près de lui, pour manger. Lui aussi est dans le même état sauf qu’un quinte de toux l’arrête net, les larmes aux yeux.

-Désolé, j’ai un humour de merde….

Konvealen lui sourit gentiment, il comprenait le double sens de cette blague. Au fon de son cœur , le remerciement était à la mesure de toutes ces explications.

-Mon prince, je crois que je suis le plus horrible de vos sujets. Moi, un ancien combattant-messager, je sais que je suis le pire, car j’ai voué mon amour à Satan. Mais je suis un idiot pour avoir douté de vous, je m’en excuse.

Konvealen déposa la tête de Tenshi contre les oreillers moelleux. Puis doucement il vint s’assoir sur le lit en face de son prince bien-aimé.

-Il est vrai que j’aime Satan comme je n’ai jamais aimé, mais je suis fidèle à notre race. Rien ne me ferait plus plaisir que celle-ci renaisse. Je suis prêt à faire des sacrifices de ma personne. La loi est la loi, c’est ainsi. Même si les choses changent, j’aimerais toujours Satan et serait aussi à votre coté. Je serais votre plus humble serviteur, compté sur moi. Ensemble nous allons vaincre … n’est-ce pas ?

L’ange messager posa sa main sur celle de son prince et la serra. Le pacte était ainsi fait. Konvealen jurait amour pour son prince des ténèbres, et dévouement pour son prince céleste.

-Tu as bien compris ? Je t’interdis d’être à plus de 2 mètres de Satan…

Mes sourcils se froncent puis j’éclate de rire. Je ris comme un enfant puis je suis pris de spasmes.
Je me calme lentement, les larmes aux yeux. Je regarde ensuite Konvealen, il semble troublé par mes paroles.

-Désolé, j’ai un humour de merde….

L’ange messager sourit à cette remarque. Cela me fit plaisir. Je laisse ensuite Konvealen parler.

-Mon prince, je crois que je suis le plus horrible de vos sujets. Moi, un ancien combattant-messager, je sais que je suis le pire, car j’ai voué mon amour à Satan. Mais je suis un idiot pour avoir douté de vous, je m’en excuse.

Je le laisse parler, sachant très bien que mes paroles ne sont pas encore utiles… Il me couche ensuite sur l’oreiller, je vais pouvoir un peu me reposer. Konvealen vient ensuite s’assoir près de moi, je le laisse faire en souriant.

-Il est vrai que j’aime Satan comme je n’ai jamais aimé, mais je suis fidèle à notre race. Rien ne me ferait plus plaisir que celle-ci renaisse. Je suis prêt à faire des sacrifices de ma personne. La loi est la loi, c’est ainsi. Même si les choses changent, j’aimerais toujours Satan et serait aussi à votre coté. Je serais votre plus humble serviteur, compté sur moi. Ensemble nous allons vaincre … n’est-ce pas ?

Nos mains se serrent ensuite. Il veut me lier à lui dans un pacte. Mais sait-il au moins ?

-Konvealen… La question n’est plus là… Nous sommes plus si nombreux que cela… Un ange pour cinq vampires et puis certains comme toi, ne peuvent pas se battre contre eux… La seule chose à faire est d’attendre que notre situation change par elle-même. Elle changera avec Satan… Pour l’instant donnons-lui une descendance : toi des fils et moi des princes.

Je lui souris puis passe ma main une nouvelle fois dans ses cheveux de soie.

-Nous serons bientôt cote à cote, tous les trois peut être, face à la foule de nos gens : ange, vampire, neko, lycans unis dans une même masse… je le sens. Mais cessons de parler de moi et de notre peuple ! Parle moi de toi.

-Konvealen… La question n’est plus là… Nous sommes plus si nombreux que cela… Un ange pour cinq vampires et puis certains comme toi, ne peuvent pas se battre contre eux… La seule chose à faire est d’attendre que notre situation change par elle-même. Elle changera avec Satan… Pour l’instant donnons-lui une descendance : toi des fils et moi des princes.

Konvealen savait que se serait dur de remettre tout en place, ou du moins améliorer leur condition. L'important était que cela se passe pour le mieux entre eux, c'est l'avenir qui le dira. Ils étaient een phase en tout cas, leurs pensées étaient les même, pourquoi ne pas aller de l'avant maintenant?

-Nous serons bientôt cote à cote, tous les trois peut être, face à la foule de nos gens : ange, vampire, neko, lycans unis dans une même masse… je le sens. Mais cessons de parler de moi et de notre peuple ! Parle moi de toi.

L'ange regarda son prince d'un air étonné. parler de lui? Jamais il ne l'avait fait auparavant. Il baissa la tête tout gêné. Il ne savait par ou commencer, que dire de lui, sa vie était fort simple, pas comme Tenshi. Il y avait tellement peu à dire et puis pourquoi pas. Le meilleur moyen de se rapprocher était d'en savoir plus l'un sur l'autre. il le demanderait aussi de la part de son prince céleste.

-Je ne suis qu'un simple messager. Je fus élevé loin de mes parents, parce que mon avenir était déjà tout tracé, être un guerrier pour notre peuple. jeune, je suis parti de la maison, emmené par un supérieur, un grand maitre d'armes. Il m'apprit à me battre, et on m'en félicita parce que j'avais de bonnes capacités. mes parents étaient tellement fiers de moi. puis on me plaça chez un grand seigneur, ou son manoir était un endroit stratégique, c'es au cours d'une mission, je faisais sous des allez et retours auprès de notre dieu, que je fus capturé. Voilà se n'ai pas très reluisant, mais c'est une partie de ma vie que je ne regrette pas, jamais.

Konvealen soupira en repensant à cette existence à présent révolu. maintenant sa vie était ailleurs et ferait en sorte de réussir celle-ci puisque l'autre c'était terminé par un échec. son regard revint vers Tenshi, il lui sourit, se racla un peu la gorge, embarrassé puis osa.

-Est-ce que vous pouvez m'en dire plus sur la votre, et aussi sur votre icaptivité. A moins que ce moment est trop douloureux pour vous, je comprendrais.

-Est-ce que vous pouvez m'en dire plus sur la votre, et aussi sur votre captivité. A moins que ce moment est trop douloureux pour vous, je comprendrais.

Je ris légèrement, enfin de compte, cet ange me plaît bien et je comprends pourquoi Satan l’aime autant, bien que cela soit un amour naissant.

-Non, il vaut mieux que j’exorcise ce moment… Que puis-je bien te dire ? … Hum… Je me suis réveillé une nuit à cause de bruit : c’était Bélial… je n’ai pas eu le temps de crier qu’il m’assommait… Je me suis réveillé dans une cellule du palais de Rakuen, seul… Mais étrangement, j’avais au moins une assiette par jour, rempli d’un ragoût bizarre. Sans doute Bélial qui voulait me faire vivre pour mieux me détruire.

Je marque une pause volontairement, Satan se tient discrètement à l’entrée de la chambre avec de quoi prendre soin de moi et de nouveau habit. Nous nous regardons puis je baisse les yeux.

-Au fond, j’ai toujours su que ça arriverait… Bélial me craint puisque je sais comment le vaincre… Enfin, quelque chose en moi peut le vaincre et rendre la dignité à mon peuple…

Mes yeux pleurent lentement, j’ai peur… j’aimerais tellement me jeter à son cou, qu’il me berce amoureusement…

-Pardonne-moi d’être aussi faible parfois… Au fond, tu as toujours était le guerrier, le « prince charmant » luttant contre le méchant dragon et moi, la « princesse » stupide, naïve et fragile…

Je ris nerveusement à cette comparaison. Je me cale ensuite bien sur le matelas puis je remonte les draps chauds.

-Satan ? Tu veux bien rester avec moi, cette nuit ?

Satan ne dit rien mais il s’avança du lit où se trouvaient les deux amours de sa vie. Il caressa délicatement les cheveux doux de Konvealen puis il s’assit auprès du prince angélique. Ses lèvres vinrent se posées sur le front chaud de Tenshi. Puis il se redressa.

-Tu n’es ni stupide ni naïf ! Je t’interdis de dire cela de toi, ce n’est pas vrai : tu es simplement pur et innocent, comme tout les anges. Je resterais juste cette nuit. Je veillerais-sur toi, ne t’inquiète pas.

Satan déposa ensuite sur le lit les nouveaux habits de Tenshi puis il prit la pommade qu’il avait trouvée dans la vieille pharmacie. Il appliqua méticuleusement la crème sur les petites blessures de Tenshi.

-Je vous ai écouté sur votre débat de savoir qui j’aime le plus, qui sera mon véritable amant ou juste une compagnie dans mon lit. Ca me rappelle les concubines de mon père… La seule différence est que je vous aime tous les deux. Alors je vous préviens, je ne veux ni querelles ni jalousies entre vous. Si l’envie me prend d’embrasser l’un d’entre vous mais pas l’autre, tandis pour ce dernier. Si je passe plus de nuit avec l’un, c’est regrettable pour l’autre : mais rappelez vous bien : je vous aime tout les deux de la même façon. Je vous conseil de vous apprécier le plus possible.

L'ange se laissa caresser les cheveux. il regarda Satan s'éloigner vers la lit. Il se sentait mal à l'aise dans cette atmosphère de retrouvailles, d'aveux et pourquoi se l'avouer, la jalousie. L'être qu'il aimait s'installa sur le lit de Tenshi, il le vit le soigner en lui parlant.
Certes il avait tout à fait raison, sur toute la ligne. Tenshi était quelqu'un de bien à ne pas en douter. Lui-même était bien pire, d'ailleurs ses yeux ne vit que de nouveaux moments tendre entre eux. Il n'était que le spectateur.
Satan se leva, prit des vêtement à l'intention du prince blanc et les déposa sur le lit. la pommade s'étala sur la peau si délicate de Tenshi, les blessures lui faisaient mal au cœur. Comment pouvait-on faire tant de souffrance à un être si doux et si parfait. C'était un parjure, un acte vil. la voix de Satan s'éleva dans la pièce, celle-ci n'était pas hautain, ni en colère, mais les mots claquaient dans la tête de Konvealen comme un avertissement.


"-Je vous ai écouté sur votre débat de savoir qui j’aime le plus, qui sera mon véritable amant ou juste une compagnie dans mon lit. Ca me rappelle les concubines de mon père… La seule différence est que je vous aime tous les deux. Alors je vous préviens, je ne veux ni querelles ni jalousies entre vous. Si l’envie me prend d’embrasser l’un d’entre vous mais pas l’autre, tandis pour ce dernier. Si je passe plus de nuit avec l’un, c’est regrettable pour l’autre : mais rappelez vous bien : je vous aime tout les deux de la même façon. Je vous conseil de vous apprécier le plus possible."


L'ange rougit à ces mots. Il avait un problème pour tout ingurgiter. Comment pouvait-on accepter cela? Voir la personne que l'on aime aller embrasser ou coucher avec une autre que lui? Cependant, Konvealen savait qu'il n'y pourrait rien de toute façon, il était en Enfer. même s'il n'était plus jaloux de Tenshi, peu importe la personne qui passerait son temps et ses nuits avec Satan, ce ne serait pas toujours lui-même. Partager était un soi un grand sacrifice d'amour. Satan avait-il vraiment conscience de ce qu'il demandait? Surement, ou peu être pas, qui sait?
le cœur de Konvealen lui fit un pincement en signe d'alerte, il devait arrêter là ces pensées néfastes.

Il jeta un regard à la scène, il n'avait pas sa place ici pour l'instant. Le temps de remettre un peu d'ordre dans toutes ses émotions et reprendre une bonne figure. L'ange décida qu'il était tant de rejoindre ces appartements que Lucifel lui avait alloué.

-Je vous pris de bien vouloir m'excuser mais je me sens las tout à coup. Avec votre permission je vais aller me reposer. Je vous souhaite un prompt rétablissement prince Tenshi et vous reverrait certainement demain.

Puis se penchant vers l'avant, en se courbant, Konvealen s'inclina devant Satan ...

-Maitre ...

Il se redressa et ouvrit la porte en silence.

Double posts

Tenshi :

Je me laisse faire. C’est si bon de le retrouver même si il est en bonne compagnie. Je l’écoute parler sans rien dire. Puis je me tourne discrètement vers Konvealen. Il est troublé, jaloux et triste : je le sens… Je soupire légèrement alors que les mains de mon amour finissent de me soigner.
C’est alors que Konvealen décide de sortir de la pièce, nous laissant ainsi seul. Nous le regardons partir. Satan n’a guère conscience de ses paroles et surtout de leurs conséquences. J’attends de ne plus entendre les pas de Konvealen pour me tourner vers Satan. J’ai vraiment été égoïste.

-Mon cœur ? Je crois que nous avons tous les deux étaient trop injustes envers le petit Konvealen. J’ai été égoïste et toi naïf. Les années ont passé et il faut que je m’adapte : tu as trouvé quelqu’un d’autre et si je ne serais pas ici, tu coulerais des jours heureux avec lui. Je t’aime c’est vrai mais j’ai juré de toujours rendre heureux mes frères. Mon bonheur passe ainsi après celui de Konvealen.

Mes mots me font mal mais il le faut… Je ne veux pas faire du mal aux autres. Konvealen a aussi le droit d’être heureux non ?

-Restons bons amis, Satan. Va rejoindre ton petit ange, je ne ferais que dormir après tout. Va et vis heureux, je trouverais le moyen de nous débarrasser de ce monstre.

Je lui fais signe de partir en m’allongeant mieux sur les oreillers.

Satan :

Je le regarde incrédule. Je ne comprends pas sa demande… Il m’aime et pourtant il veut que je m’éloigne de lui ? Je le fixe avant de comprendre. Oh, non… Ais-je été aussi bête ?!

-Mais ! Vous m’aimez tous les deux, je ne peux pas choisir.

-Certes, mais l’un de nous peux choisir, et je choisis de m’effacer.

-Et comment aurais-je une descendance royale ? Il me faut un ange de noble lignée et Konvealen ne l’est pas.

-Je peux m’arranger… Il faut juste que je fouille dans les archives royales que tu as enfermées dans ton palais.

Je baisse la tête, honteux de ce que j’ai fait… je m’en veux tellement de tout. Tenshi m’appelle doucement, je relève la tête et le vois me faire signe de partir. Sur ces lèvres, je peux lire un doux « je t’aime ». je souris tristement puis l’enlace tendrement.

-Merci… Merci de comprendre et de ne pas m’en vouloir. Tu seras toujours le bienvenu au palais ou même dans mes bras si tu ne te sens pas bien. Moi aussi je t’aime beaucoup.

On se regarde un instant puis je me lève. Il faut que je répare ma faute. Je sors de la chambre après un énième « bonne nuit ».
Je cours ensuite dans les couloirs pour retrouver Konvealen dans sa chambre. Je l’enlace sans crier gare. Il ne comprend pas tout de suite mais qu’importe. Je le serre amoureusement contre mon corps puis je l’embrasse tendrement.

-Pardon, oh pardon… Je ne me rendais pas compte de ce que je disais… Je… Tenshi a décidé qu’il fallait mieux que je sois avec toi. Je ne sais pas quelle mouche l’a piqué mais il a une idée derrière la tête et ne veut que notre bonheur. Oh, je t’aime !!

Je l’embrasse encore et encore comme si j’étais libérer d’un poids. Dans nos baisers, nous tombons en arrière sur le lit. Faire l’amour sous le même toit que Tenshi serait déplacé, ce soir seul des baisers et des mots d’amours seront de rigueurs dans cette chambre.

Je ne sais plus ou j’ne suis, ou trop bien peut être. Ma vie si courte ici, prendrait certainement fin dans très peu de temps. Comment faire autrement ? Je n’ai pas le courage de les séparer, même s’ils me disent le contraire, je sais que c’est cruel. Comment éloigner encore une fois deux êtres, si différents mais compatibles, pourquoi est-ce que je serais cette vile personne ? Non je ne peux pas, je ne pourrais pas le faire, même si mon cœur saigne et me ronge de l’intérieur. Je préfère encore la souffrance à cet acte impitoyable.
Un instant ma main se porte au mur, pour me retenir de tomber, mon cœur s’affole encore une fois. Je fais un geste comme pour le retenir, lui intimer de rester à sa place. Mes longs cheveux blancs tombent sur mon visage et le recouvre. Ma vue se brouille, c’est somme si je les voyais se teindre en rouge écarlate. Que m’arrive-t-il ? Mes forces m’abandonnent, la vie me déserte. Pourquoi ??????
Non je n’ai pas envie de cela, je l’aime trop. Même si cela doit faire mal, même si cela devient insupportable à regarder, je serais encore là, près de lui. Quitte à n’être qu’une ombre derrière lui, je désire être celle-là. Je supporterais toutes blessures pour lui, j’aspirais le mal qui l’entoure, il ne pâtira plus rien des autres. Je veux être son bouclier pour le protéger, sa lame pour transpercer toutes les afflictions de son univers si sombre. Il ne sera plus jamais seul, même si l’ombre c’est moi.

J’ouvre la porte de la chambre qui m’est attribuée. Je me redresse un peu mais la douleur est toujours aussi lancinante. Je fais encore quelques pas vers la fenêtre, mais le courage m’abandonne. Je ne veux pas voir si le temps est beau, si les gens sont heureux, ou si j’ai vraiment une vie ici. Je ne désire qu’un peu de paix là ou il ne peut en avoir. Commencé à être seul pour une éternité.

J’entends un bruit e porte, je me retourne en jugeant que cela ne pouvait être que la mienne. Qui ose me déranger dans ma peine, qui s’est trompé de chambre ? Je n’ai pas le temps de poser les questions qui je me sens comme serré dans un étau. On m’étouffe, on me broie, des mains me touchent mais pas brutalement, je dirais que c’est plutôt agréable comme sensation. Je lève mon visage mais je n’ai pas on plus le temps de bien voir. Des lèvres se posent sur les miennes. Elles sont douces mais tellement impatientes. J’aime ses baisers, je les reconnaîtrais les yeux fermés. Je sais que me le donne, mes paupières sont closent pour en savourer toute la profondeur.

-Pardon, oh pardon… Je ne me rendais pas compte de ce que je disais… Je… Tenshi a décidé qu’il fallait mieux que je sois avec toi. Je ne sais pas quelle mouche l’a piqué mais il a une idée derrière la tête et ne veut que notre bonheur. Oh, je t’aime !!

Je ne comprends pas tout de ces paroles. Mais seul résonne le « je t’aime » qu’il vient de prononcer. C’est tout ce qui m’importe. Je saurais bien ce qu’il voulait dire, pas maintenant. Je tiens absolument à ressentir encore sa chaleur contre moi, ses lèvres sur ma personne. Il m’éveille, me rends désirable. Lentement je pars en arrière avec lui. Le lit nous tend les bras, nous accueille avec délice.
Me mains enserrent sa taille, je veux ne faire qu’un avec lui, être souder en un seul corps. Je sais que je ne dois pas, qu’il ne m’appartient pas complètement malgré ses tendres mots. Qui puis-je ? Probablement rien, pour le moment il est là, il est à moi.
Tout en lui donnant un dernier baiser pour le remercier, je quitte ces lèvres si délicieuses. J’aimerais qu’il m’explique ce qu’il fait là, dans mes bras alors qu’il y a peu il était avec Tenshi et lui promettait une belle vie avec une descendance des plus royales. Je me sens honteux, j’hésite à le lui demander. Il était bien question que Tenshi et moi-même devions partager l’amour de Satan. Ce qui fait que si je pose la question, seule ma jalousie en ressortira. Mais tout de même …

-Tenshi est mieux certainement maintenant. Mais pourquoi n’êtes vous pas avec lui en ce moment, il vous avait demandé de rester avec lui cette nuit.

Mes yeux se ferment, je ne peux le regarder en face. C’est tellement méprisable de ma part. Puis je repense à ces paroles enfin, j’analyse un peu le sens. Brusquement j’ouvre mes paupières en totalement stupéfait. C’était à peine croyable, c’est comme si Tenshi s’effaçait pour lui laisser une place dans les bras et la vie de cet être si aimé.

-Pardon, je n’avais pas tout compris, j’étais tellement ailleurs. Comment se fait-il que nous puissions être ensemble ? Je ne comprends pas, mais en même temps c’est si merveilleux.

Est-ce que je veux vraiment savoir ? Non pas pour l’instant, mais mon cœur dit un grand merci à ce Prince céleste. Mes lèvres prennent possession de la bouche de Satan sans lui demander l’autorisation. Là je peux vraiment m’exprimer, le seul moyen que je connaisse pour l’instant.

C’est comme passer de la nuit au jour ensoleillé. Jamais je n’avais vécu une telle félicité. Les mots qu’avait prononcés Satan, mon amour, m’avait troublé au plus profond de moi. Mon cœur allait s’arrêter c’était certain. Les lèvres de mon ténébreux viennent se poser sur les miennes. C’est avec ardeur que je réponds à son baiser. Je me sens si bien à cet instant. Si Satan dit qu’il est libéré d’un grand poids douloureux, il en est de même pour moi. Comment pouvais-je remercier mon bienfaiteur, celui qui va me rendre le plus heureux des anges ?
J’eus une pensée sincère pour Tenshi. Ce céleste prince qui aime autant Satan que moi, mais qui s’efface pour que nous puissions être ensemble. Jamais je n’aurais imaginé plus belle fin. Enfin si fin il y avait.
Allongé l’un contre l’autre amoureusement, j’écoute attentivement les paroles de mon Roi. Ou plutôt je bois chaque mot, chaque syllabes.

« -il faut que je te pose la question suivante : Es-tu prêt à être le favori du Roi de Yami et à devoir supporter toutes les conséquences que cela impliquent ?

Je ne fus pas vraiment surpris par cette question, en fait, je la redoutais un peu à présent. Maintenant que je savais que j’allais devenir un noble prince cela incluait les responsabilités. Je ne suis absolument pas préparé à ça. Je ne savais pas si j’allais être convenable dans ce rôle. Pas contre, et ça sur ma vie, je ferais tout pour satisfaire Satan et mener à biens mon nouveau devoir.

-Je ne sais pas si je serais capable d’une telle tâche, mais je vous certifie que je ferais mon possible. J’ose espérer avoir un peu d’aide pour tout cela. Je souhaite ne pas être trop gauche pour que vous n’ayez pas honte de moi. Il y a tant de chose dont je suis ignare.

Le rouge me montre sur les joues. Je ne suis pas un prince, juste un guerrier qui fut pris, enfermé pour se retrouver dans les bras de Satan. Non jamais je n’aurais donné Fois à ses dires si on me l’avait prédit. Mais je suis bien aise que ce se soit passé ainsi. Pour que tout soit parfait, je ferais tout ce qui en mon pouvoir pour être à la hauteur. Ma tête vient se pose sur la large épaule de mon amour. Qu’il me donne toute sa force pour être digne de la confiance que l’on me porte.

-Je ne suis qu’un guerrier, mais si on peut m’apprendre les rudiments de la cour, je serais un élève dévoué. Je vous aime tellement que rien ne pourra m’arrêter dans ma nouvelle tâche que vous venez de m’incomber.

Je regarde mon bel ange m’expliquer qu’il ne se sent pas prêt mais qu’il veut bien essayer. Je l’embrasse tendrement en tirant les draps sur nos deux corps. Je me serre ensuite contre lui.

-Amour… Bien sûr que tu apprendras les rudiments de la cour. Lucifel t’apprendra et moi je serais là pour toi.

Je lui souris, je suis sûr que mon frère l’aidera avec brio : il a du temps libre depuis que Lou est partit en voyage dans son pays natal.

-Je pense que tu devrais d’abord observer sans rien dire… Observe les gestes et les mots de mes courtisans. Si tu dois donner ton avis, fait le mais compare toujours avec quelque chose d’autre : si on te demande ton avis sur l’architecture du palais, tu peux nuancer tes paroles en parlant de celui de Tenshi. Tu comprends ?

Je passe ma main sur son visage puis d’un geste doux, mes pouvoirs ferment les rideaux lourds de la chambre. Nous sommes alors plongés dans le noir.

-Ne montre jamais tes sentiments en publique, ne fais jamais attention aux paroles des autres : je t’aime c’est tout ce qui compte. Je t’aime, mon petit ange guerrier.

Je l’embrasse une dernière fois puis je resserre mon étreinte autour de son corps que j’aime tant.